Peutêtre qu’ils vous aideront à éviter de nombreux problèmes lors de la fabrication d’une serre: Lors de la construction d’une serre à partir de cadres de fenêtres, il est recommandé d’utiliser un outil électrique - scie sauteuse, tournevis. Il est beaucoup plus facile de
Construire une Serre avec fenêtres récupérées Plan de Serre de Jardin et étapes de construction Idées de serre hydroponique - Éclairage dans une serre - Aménager une serre - Mini serre - Sachets de semences Recherche personnalisée Projets à La Serre Étapes de construction ►1 Installer les ancrages au sol ►2 Fixer la base de la serre aux ancrages ►3 Construire les murs des côtés ►4 Charpente avant et arrière de la serre ►5 Installer la charpente du toit ►6 Pose du film plastique de polyéthylène ►7 Finition extérieure de la serre de jardin ►8 Finition intérieure et teinture ►9 Aménagements - Équipement de serre Accueil Nous suivre Serre de Jardin Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Voici les 2" x 4" 5 cm x 10 cm qui serviront à monter la charpente du toit. Le tout scié à un angle de X degrés. Construire une Serre Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Installation de madriers de soutènement afin de pouvoir effectuer le travail sans aide d'une autre personne. Serre pour culture biologique Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Vue du devant et du côté de la serre en bois. Serre pas cher Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Vue intérieure de l'installation du madrier de charpente du toit. Comment construire une Serre Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Vue intérieure de l'installation du madrier de charpente du toit de la serre. Équerre pour ferme de toit d'une Serre Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Des équerres pour consolider la jonction des madriers 2" x 4" 5 cm x 10 cm du toit et des murs. Accessoires pour Serre Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Des équerres serviront à consolider la jonction des madriers 2" x 4" du toit et des murs de la serre de jardin. Trucs de bricolage pour Serre Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Les équerres serviront à consolider la jonction des madriers 2" x 4" 5 cm x 10 cm du toit et des murs. Elles épousent l'angle du toit de la serre. Assemblage d'une Serre Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Un petit test avant de visser avec des vis de 1" 1/2. 3,5 cm Serre en kit ou Serre de Jardin Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Réalisation de l'arrière de la serre. Technique pour supporter le tout. Fenêtres pour Serre Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Installation des cloisons pour supporter mes vieilles fenêtres de maison récupérés pour ce projet. Porte pour Serre de Jardin Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Voici ma vieille porte de maison. Serre Polycarbonate ou Plastique Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Structure et installation de la porte de la serre. Serre avec fenêtres Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Installation et ajustement des fenêtres à manivelles. Récupération des anciennes fenêtres de la maison. Fenêtres récupérées pour serre Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Devanture de la serre après l'installation de la structure. Utilisation de 2" x 4" de 8 pieds et 10 pieds 5 cm x 10 cm de 2,4 m et de 3 m. Porte pour Serre de Jardin Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Vue intérieure de la devanture de la serre de jardin en bois. Construction d'une serre pas cher Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre La structure serre commence à prendre forme! Faire la structure d'une serre Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Installation de perches de sécurité pour tenir la structure en cas de vent. Fabrication Serre avec fenêtres Construire une Serre de Culture Avec fenêtres et porte recyclées Structure arrière et avant de la serre Vue de loin de la serre à ossature de bois. Quel beau travail!
Construireun chassis froid à l’aide de vieilles fenêtres. j'ai remplacé la plupart de mes fenêtres de sous-sol avec plusieurs unités efficace d'énergie l'été dernier. Considérant que les vieilles fenêtres étaient âgés de plus de 50 ans, ils étaient encore en très bon état - je ne pouvais pas supporter de le . Vieille fenêtre image. j'aime faire des cadres de toutes sortes
Proposition Paul Blume En 1982, dans le cadre d’immenses mobilisations citoyennes pour la préventions des conflits nucléaires, une association de médecins publie une brochure compilant les connaissances physiques et surtout médicales des impacts potentiels de l’explosion d’une charge nucléaire sur Bruxelles. Pour retrouver l’intégralité digitalisée de la brochure Armes nucléaires les médecins désarmés » A l’heure où Antonio Guterres, Secrétaire des Nations-Unies, rappelle les dangers de l’utilisation potentielle d’armes nucléaires pour l’Humanité, retrouvez ci-dessous, la partie armes et conséquences médicales » de cette brochure éditée en 1982. Les connaissances ont évolué, mais les informations reprises sont toujours d’actualité. Le texte a été rédigé par les Docteurs Anne Résibois et Alfred Joffroy à partir de la brochure The Medical Consequences of Nuclear Weapons » éditée en Grande-Bretagne par Medical Campaign against Nuclear Weapons » et Medical Association for the Prevention of War »en octobre 1981. Il doit aussi beaucoup aux travaux du 2ème Congrès de l’ IPPNW tenu à Cambridge du 3 au 6 avril 1982. LES ARMES NUCLÉAIRES ET LEURS CONSÉQUENCES MÉDICALES La puissance explosive d’une bombe est généralement exprimée en quantités équivalentes de trinitrotoluène ou TNT. Une tonne de TNT qui explose libère 1 milliard de calories. Les explosions des armes nucléaires sont si puissantes qu’elles sont exprimées en milliers ki­lo- ou en millions méga- de tonnes de TNT. A la fin de la seconde guerre mondiale, la bombe la plus puissan­te était une bombe de 10 tonnes 0,01 kilotonne de TNT. La quantité totale des explosifs utilisés pendant toute cette guerre est évaluée à environ 5 mégatonnes de TNT. La bombe atomique qui ravagea Hiroshima avait une puis­sance de 13 kilotonnes et celle de Nagasaki de 22 kilo­tonnes. LA BOMBE ATOMIQUE Elle est la bombe nucléaire-type, la première qui ait été inventée. On l’appelle aussi bombe A ou bombe à fission. Une quantité énorme d’énergie est libérée en une fraction de seconde par une fission en chaîne d’Uranium-235 ou de Plutonium-239. Quand de tels atomes sont bombardés par des neutrons, ils éclatent fission en libérant d’autres neutrons, des isotopes radioactifs instables et beaucoup d’énergie. Les neutrons libérés attaquent les atomes voisins et si au moins un des neu­trons provenant d’un événement de fission produit l’éclatement d’un autre atome,. la réaction en chaîne s’installe. Pour que ceci se produise il faut une masse critique de produit fissile ce qui limite les possibili­tés de ce type de bombes. Elles sont capables de donner naissance à des explosions de plusieurs dizaines de kilotonnes mais pas plus. LA BOMBE A HYDROGÈNE Dans la bombe H la libération d’énergie est assurée par un double processus de fission et de fusion nucléaires. Une bombe à fission y sert d' »allumette » pour four­nir les quelques millions de degrés nécessaires à l’amorce de la réaction. A cette température, des isoto­pes lourds de l’hydrogène, le tritium et le deutérium, fusionnent pour former un noyau d’hélium. La réaction dégage de grandes quantités d’énergie et des neutrons. Elle est équivalente à ce qui se produit à l’intérieur du soleil et la quantité d’énergie qu’elle est capable de fournir est quasi illimitée. La puissance explosive de la bombe est encore augmentée si on entoure les atomes qui fusionnent par une gangue d’uranium-238. Les atomes de l’enveloppe sont séparés les uns des autres par les neutrons provenant de la réaction de fusion. Ces neu­trons provoquent la fission de la couche externe d’ura­nium libérant une quantité considérable d’énergie et de radioactivité supplémentaire. On les appelle aussi, pour cette raison, des bombes à Fission-Fusion-Fission. Les bombes dont la puissance dépasse 100 kilotonnes sont des bombes à hydrogène. LA BOMBE A NEUTRONS La bombe à neutrons est une petite bombe à hydro­gène dépourvue de l’enveloppe supplémentaire d’uranium-238. C’est donc un engin à Fission-Fusion. Dans ces con­ditions, les neutrons nés de la fusion des isotopes de l’hydrogène sont libérés et le pouvoir ionisant est for­tement augmenté par rapport aux autres formes d’énergie libérées. On peut en faire des obus de faible puissance ! qui seraient utilisés dans les opérations militaires sur le terrain. Leur but est de tuer l’ennemi par irra­diation tout en faisant peu de dégâts aux constructions. Un obus à neutrons d’une kilotonne émet autant de radia­tions qu’une bombe à fission-fusion-fission de 10 kilo­tonnes. Depuis 35 ans les armes nucléaires n’ont cessé de se répandre et de se perfectionner. Cinq nations en possèdent officiellement et plusieurs autres sont sans doute en train d’en acquérir. De toute façon, l’arsenal des deux superpuissances l’emporte de loin sur tout le reste. Il totalise plus de têtes nucléaires. Les plus puissantes des armes nucléaires existantes ont une puissance de 60 mégatonnes. Outre les deux explosions ayant eu lieu en 1945 dans des régions fortement peuplées, plus d’un millier d’explosions expérimentales ont été réalisées. Nous pos­sédons par conséquent une bonne connaissance tant des effets immédiats des explosions que de leurs conséquen­ces à plus long terme. Le texte qui suit décrit surtout les effets d’une bombe d’une mégatonne. Dans les tableaux sont comparés ceux des divers types d’armes nucléaires actuellement sur le marché » les armes dites tactiques » 1 kilo­tonne, celles de puissance moyenne 75 kilotonnes et celles dites stratégiques » 1 et 10 mégatonnes. EFFETS DES ARMES Tout corps suffisamment chaud émet des rayonnements lumineux visibles ou non. Au contact de l’explosion nucléaire l’air ambiant est porté à si haute température qu’il devient lumineux, formant la boule de feu visible pendant les secondes qui suivent la réaction en chaîne figure 2. Immédiatement après sa formation, la boule de feu grandit en même temps qu’elle se refroidit et cesse d’émettre de la lumière. En son sein, la tempéra­ture atteint plusieurs milliers de degrés. Son diamètre dépend de la puissance de la bombe la boule de feu d’une bombe d’l mégatonne a un rayon de mètres au moment où elle est la plus brillante. Si elle ne tou­che pas le sol, l’explosion est dite aérienne ou en al­titude. Si elle l’atteint, comme c’est le cas après les explosions au sol ou à basse altitude, elle vaporise littéralement tout ce qu’elle touche. Les vents violents de succion qui la suivent aspirent les débris vaporisés dans le champignon en formation figure 2. Ceci creuse un cratère qui peut avoir plusieurs centaines de mètres de diamètre. FIGURE 2 Explosion en altitude d’une bombe d’une méga­tonne au-dessus de Bruxelles. Après 15 secondes, la sur­pression au niveau de l’onde de choc, véritable mur d’air comprimé en déplacement, flèche, est de 1 atmos­phère. Elle vaut 0,3 atmosphère après 30 secondes et 0,1 atmosphère après 75 secondes. A ce moment, le front de l’onde est situé à 21 km. du centre de la ville. Une explosion nucléaire libère brutalement l’énergie sous trois formes différentes 1. une onde de choc ou souffle qui représente 50 % de l’énergie totale, 2. un rayonnement de chaleur intense 35 % de l’énergie totale, 3. des radiations ionisantes 15 % de l’énergie totale. Ces chiffres, vrais pour les bombes à fission et à fis­sion-fusion-fission, sont différents dans le cas des bombes à neutrons l’énergie libérée sous forme de radiations ionisantes atteint 35 % du total. C’est en cas d’explosion aérienne de la bombe que l’onde de choc et la chaleur sont propagées le plus loin. En cas d’explosion au sol ou à très basse altitude, par contre, les destructions et les retombées radioactives locales seront plus importantes. Les débris vaporisés du cratère montent dans le champignon, s’ionisent, et comme ils sont lourds, retombent très vite sur le sol alors qu’ils sont encore très radioactifs. Enfin, les explosions sous-marines créent des raz-de-marée et des nuages de gouttelettes radioactives. L’ONDE DE CHOC L’expansion rapide des gaz à partir du point de détonation crée une onde de choc qui se propage tout d’abord à vitesse supersonique figure 2. Son pouvoir destructeur est dû à la surpression, à sa vitesse de propagation et aux vents violents qui la suivent. La surpression est la différence entre la pression de l’air dans l’onde de choc et la pression atmosphérique. Au point de déflagration hypocentre ou point zéro, la surpression est énorme l’explosion au sol d’une bombe d’l mégatonne crée, dans un rayon de 660 mètres, une surpression de 40 atmosphères, soit 40 kg. au cm2. Au fur et à mesure de la propagation de l’onde de choc sa surpression diminue tableau 1. Ainsi, après l’ex­plosion aérienne d’une bombe d’l mégatonne, la surpres­sion de l’onde de choc est supérieure à l’atmosphère dans un rayon de 4 km. Elle est comprise entre 1 et 0,5 atmosphère entre 4 et 7 km. et sera encore de 0,2 atmos­phère à 11 km. de distance et de 0,1 atmosphère à 21 km. du point d’impact. FIGURE 3 Effet de l’onde de choc résultant de l’ex­plosion en altitude d’une bombe d’une mégatonne au des­sus de Bruxelles. Zone 1 Surpression supérieure à une atmosphère. 98% de morts, 2% de blessés. Zone 2 Surpression comprise entre 0,4 et 1 atmosphère. 50% de morts, 40% de blessés, 10% indemnes. Zone 3 Surpression comprise entre 0,2 et 0,4 atmosphère. 5% de morts, 45% de blessés, 50% indemnes. Zone 4 Surpression comprise entre 0,1 et 0,2 atmosphère. 25% de blessés. Ces chiffres ne tiennent compte que des victimes de l’onde de choc. Le report sur cette carte des données du tableau 4 permet de constater que la limite de la zone 3 correspond à la distance jusqu’à laquelle l’onde thermique brûle au 3e degré les surfaces de la peau qui y sont exposées. En combinant les tableaux 1, 2 et 3 et une carte géographique il devient possible de prévoir les dégâts attendus après une explosion atomique sur une ville don­née ; la figure 3 montre les dégâts que causerait à Bruxelles l’onde de choc d’une bombe d’l mégatonne. Les bâtiments Les bâtiments ne résistent pas à de telles surpres­sions et le tableau 2 donne une idée de l’importance des dégâts en fonction du niveau de la surpression. A une atmosphère, quasi rien ne résiste. A 0,1 atmosphère, les dégâts restent considérables et par exemple toutes les vitres sont soufflées. De plus, le déplacement à grande vitesse de l’onde de choc crée des vents violents 520 km./heure pour une surpression de 1 atmosphère, 250 km./heure pour 0,5 atmosphère. Un vent de 108 km./heure correspond à la définition météorologique de la tempête et chacun sait les dégâts que peut causer celle-ci. Et les hommes ? Le corps humain résiste bien aux surpressions sauf si elles sont très élevées. Brutalement exposés à 2,5 atmosphères, 50 % des gens meurent d’éclatement pulmo­naire, d’embolie gazeuse ou de perforation des viscères. Mais ceci ne se produira que très près du point zéro et par conséquent la majorité des décès et des trauma­tismes ne sera pas due à l’action directe de la surpres­sion. Le drame provient en fait de l’interaction des hommes qui sont projetés au hasard et des bâtiments qui s’écroulent autour d’eux. Dans les zones quasi entière­ment détruites il n’y aura guère de survivants. Dans les zones moins endommagées, morts et blessés seront nombreux, victimes de la projection de débris divers et de l’effondrement des maisons. Le tableau 3 résume les pertes prévisibles dans les différentes zones de surpression. Les blessures sont les mêmes que celles causées en temps de paix par les accidents fractures du crâne, de la colonne, des membres, écrasements thoraciques, ruptures d’organes abdominaux. Un grand nombre de victimes seraient sans doute por­teuses de plusieurs de ces lésions. L’ONDE DE CHALEUR La boule de feu d’une explosion nucléaire ressemble à un soleil de petite taille qui irradierait pendant un temps bref de l’énergie sous forme de rayons X, d’ultra-violets, de lumière visible et d’infra-rouges. Elle apparaît à un observateur situé à 80 km. comme plus aveuglante que le soleil de midi. Son intensité est tel­le qu’une bombe d’l mégatonne cause un aveuglement pas­sager, parfois plus durable, dans un rayon de 21 km. en plein jour et de 85 km. la nuit. Des brûlures réti­niennes produisant une cécité permanente peuvent se voir dans les 50 km. qui entourent le point zéro, mais elles sont moins probables parce qu’elles nécessitent que le regard soit dirigé par hasard dans la direction de la déflagration. Des brûlures par flash L’intense chaleur irradiée provoque des brûlures par rayonnement sur les régions de la peau qu’elle frap­pe figure 4. Le degré de brûlure dépend de la pigmen­tation de la peau, de la longueur d’onde du rayonnement, de la durée de son émission. La distance de propagation de la chaleur est affectée par les conditions météorolo­giques et diminue en cas de mauvaise visibilité. Le ta­bleau 4 résume les degrés de brûlures observables par temps clair à la suite d’explosions aériennes de bombes de diverses puissances. Le nombre de gens brûlés par rayonnement dépendra bien sûr du nombre de personnes se trouvant à l’extérieur au moment de l’explosion puis­que seules sont atteintes les parties du corps directe­ment exposées. Les brûlures du second degré détruisent partielle­ment la peau. Il se forme des cloques et les proba­bilités de surinfection sont grandes. Le troisième degré correspond à une destruction complète de la peau. Dans les deux cas la perte importante de liquides et de protéines au niveau des brûlures peut entraîner la mort si la surface touchée dépas­se 40 % de celle du corps. Le traitement des brûlés est basé sur la restitution correcte des liquides perdus et la prévention des infections. Non infec­tées, les brûlures du second degré guérissent en général spontanément ; la cicatrisation d’une brû­lure du troisième degré est difficile, très lente et nécessite des greffes cutanées. Des incendies Circonstance aggravante, la chaleur intense de l’onde thermique enflamme instantanément les matériaux combustibles comme les papiers, les’tissus, les plasti­ques, etc Joint à la destruction par l’onde de choc d’installations de chauffage, de conduites de gaz, de circuits électriques, ceci provoquera des incendies qui augmenteront considérablement le nombre des brûlés. Les brûlures causées par les incendies sont souvent associées à des lésions pulmonaires et à des into­xications par les fumées toxiques. Ces troubles surajoutés sont la cause majeure des décès immé­diats dans les incendies au cours desquels les gens se retrouvent piégés dans les immeubles en flamme. L’explosion aérienne d’une bombe d’l mégatonne pro­voque des incendies dans un rayon de 13 km. par temps clair et de 8 km. par mauvais temps le rayon de l’ag­glomération bruxelloise est de 9 km., tandis que ceux de Liège y compris Seraing et Herstal, Charleroi, Na­mur et Mons sont respectivement de 6 km., 7 km., 2 km. et 4 km. En fait, chaleur intense et vents violents risquent de déclencher une tempête de feu semblable à celles observées à Hiroshima ou même à Hambourg et Dresde après les bombardements conventionnels » de ces villes l’as­phyxie et l’élévation de température y tuent tous les habitants, même ceux réfugiés dans les abris. Ce risque est considéré comme faible dans les villes occidentales vu la densité des habitants et le type de matériaux utilisé dans les constructions. Toutefois, la quantité de carburants essence des voitures, mazout de chauffage, gaz de ville ne permet pas d’écarter le risque. LES RADIATIONS IONISANTES Les réactions de fission produisent une grande quantité de radioactivité pendant la minute qui suit la détonation. C’est la radioactivité initiale. Elle représente environ un tiers de la radioactivité totale produite et est due surtout à une libération de neutrons rapides et de rayons gamma voir appendice 1. Après l’explosion d’une bombe très puissante, l’effet mortel du souffle et de la chaleur est tel qu’il l’emporte lar­gement sur celui des radiations ; c’est l’inverse dans le cas des petites bombes, surtout si elles sont du type bombes à neutrons ». Les retombées, plus tardives, sont affectées par quantité de facteurs et plus difficiles à quantifier vraiment. Toutes les bombes nucléaires donnent lieu à des retombées radioactives mais leur nocivité dépend de l’altitude à laquelle l’explosion se produit. Lors des explosions en altitude, les produits de fission gazéifiés montent avec la boule de feu, prennent part à la formation du nuage radioactif et gagnent de très hautes altitudes. Ces particules se condensent en se refroidissant mais restent très légères. Elles sont donc dispersées par le vent, redescendent très lentement et peuvent mettre plusieurs mois à rejoindre le sol. A ce moment, leur taux de radioactivité est en général devenu très faible. Par contre, si l’explosion a eu lieu suffisamment bas pour que la boule de feu touche le sol, de grandes quantités de terre et de débris vaporisés sont attirés dans le champignon et entrent en contact avec les quel­que 300 isotopes instables nés de la fission appendice 2. Ils deviennent radioactifs et comme ils sont lourds, retombent en quelques jours sur terre, alors qu’ils sont encore en pleine activité. Ils contamineront ainsi une zone de plusieurs centaines de km2 avoisinant le lieu de l’explosion. Les particules radioactives qui touchent le sol pendant les premières 24 heures sont les plus nocives; elles constituent les retombées précoces et sont respon­sables de 60 % de la radioactivité totale des retombées. Calcul du risque lié aux retombées Pour calculer les risques auxquels est soumise une population, il faut connaître la surface qui sera cou­verte par les retombées précoces, l’intensité de la radioactivité en chaque point de cette surface et la vitesse avec laquelle la radioactivité initiale diminue­ra. Ainsi, l’on pourra avoir une estimation grossière de la dose totale accumulée pendant un laps de temps donné. C’est cette dose cumulée qui est médicalement importante. On l’exprime en rads voir annexe 1. Quant à l’intensité de la radioactivité elle-même, elle est exprimée en dose par unité de temps ou rads/heure. L’intensité de la radioactivité initiale décroît vite. La règle est connue elle diminue d’un facteur 10 chaque fois que le temps augmente d’un facteur 7. Cela veut dire qu’au bout d’une semaine elle vaut un dixième de ce qu’elle valait le premier jour, au bout de 7 semaines un centième et ainsi de suite. Si l’on connaît la radioactivité présente localement au début du processus, on pourra aisément calculer le taux total de rayonnement auquel sera soumise la population locale. La surface atteinte est plus difficile à déterminer parce qu’elle dépend de pas mal de données changeantes la vitesse des vents, leurs changements de direction, le relief, etc … Théoriquement, la surface est très allongée à partir du point d’impact. Elle a la forme d’un cigare dont le grand axe est dirigé dans le sens des vents dominants. La figure 5 montre d’une part le diagramme théorique des retombées précoces d’une bombe de 10 mégatonnes et d’autre part les doses de radioac­tivité cumulées qu’on a relevées pendant les 96 heures qui ont suivi l’explosion au sol d’une bombe de 15 méga­tonnes dans l’Archipel des Iles Marshall Essai Bravo » de l’armée américaine en 1954. Ces doses étaient nette­ment supérieures à tout ce qu’on avait prévu. Le tableau 5 montre quelles seraient les surfaces soumises à différentes doses de radiation cumulées au cours des deux semaines suivant l’explosion d’une bombe d’l mégatonne au sol. Dans la figure 6 ces chiffres ont été reportés sur une carte de Belgique. Ajoutons que la Commission Internationale de Radio­protection estime à 5 rads par an 25 fois le taux de la radioactivité naturelle la limite maximale d’irra­diation tolérable pour les travailleurs en contact avec les produits radioactifs. Les risques liés à des attaques nucléaires multi­ples et relativement proches deviennent vraiment très difficiles à calculer. Les zones contaminées se recou­vrent, leurs taux de contamination s’additionnent et des conditions insupportables pour les habitants de ter­ritoires extrêmement étendus s’en suivraient sans aucun doute. Enfin, la destruction d’une centrale nucléaire ou d’un dépôt de déchets radioactifs par une arme nucléaire aggrave infiniment l’impact des retombées de l’arme. Les isotopes de la cible détruite sont aspirés dans le nuage et viennent s’ajouter aux produits de fission. Or leur durée de vie est beaucoup plus longue que celle des isotopes de la bombe et les régions touchées par .les retombées resteront contaminées beaucoup plus long­temps. La quantité totale d’isotopes étant plus grande, la zone touchée sera beaucoup plus étendue. Il peut sembler exagérément dramatique d’envisager une telle possibilité mais elle n’est nullement exclue vu l’importance stratégique des sources d’énergie et le rôle des réacteurs nucléaires dans la fabrication des ogives des missiles ils sont la principale source de plutonium-239. De plus, dans l’Europe surpeuplée, les centrales nucléaires peuvent être voisines d’instal­lations militaires. Le risque est donc certain. PATHOLOGIE DES RADIATIONS Les effets sur l’organisme Les radiations provoquent de nombreuses lésions dans notre organisme ; elles touchent principalement le système nerveux et les cellules qui se reproduisent vite par exemple, celles qui renouvellent la surface de l’intestin et celles qui fabriquent de nouveaux glo­bules blancs et rouges au sein de la moelle osseuse. Une irradiation totale, brutale ou étalée sur un certain nombre de jours, provoque la maladie des rayons qui sera bénigne, sévère ou mortelle selon la dose de rayons reçue. Une dose de 450 rads entraîne la mort de la moi­tié des jeunes adultes qui y sont exposés on l’appelle dose létale 50 % ou DL 50. La maladie des rayons Il existe trois formes de la maladie des rayons une forme neurologique toujours mortelle, une forme gastro-intestinale très grave et une forme médullaire touchant la moelle osseuse curable dans de bonnes con­ditions hospitalières voir figure 7. Forme neurologique. Une irradiation vraiment massive 5000 rads et plus entraîne des convulsions, un coma et la mort en quelques heures. A dose plus basse à rads une léthargie s’installe et évolue en quelques jours vers le coma et la mort. Il n’y a aucune thérapeutique connue. Forme intestinale. Elle s’observe pour une irradiation comprise entre 400 et rads et s’installe en une semaine. Liée à la destruction de l’épithélium qui re­couvre le tube digestif, elle se caractérise par une déshydratation intense due à une diarrhée profuse. Les risques de septicémie sont élevés puisqu’il n’existe plus de barrière valable entre le contenu de l’intestin et le reste de l’individu. La mort survient en général à moins qu’une thérapeutique d’urgence soit instaurée très vite. Ces soins d’urgence sont basés sur la restitution des liquides perdus et l’emploi massif d’antibioti­ques pour lutter contre l’infection. Il va sans dire que la désorganisation du système sanitaire en cas de conflit nucléaire et le nombre de cas à traiter rendrait problématique l’instauration de telles mesures. Ceux des patients qui survivraient à leurs lésions intestinales présenteraient une semaine plus tard la 3e forme de la maladie des rayons, liée à la destruction de la moelle osseuse. Forme médullaire. La moelle osseuse est partiellement détruite par un taux de rayonnement supérieur à 150 rads 1. Une courte période de nausées et de vomissements est suivie d’une dizaine de jours asymptomatiques. Vers la fin de la deuxième semaine, les cellules sanguines sont suffisamment réduites en nombre pour être incapa­bles d’assumer leur rôle physiologique des infections généralisées surviennent par manque de globules blancs et des hémorragies apparaissent un peu partout par insuffisance de plaquettes. Ou la mort survient au bout d’un mois environ ou le sujet atteint guérit lentement au fur et à mesure que les cellules mères restées vivan­tes repeuplent la moelle et le sang. 1 Rappelons qu’après l’explosion au sol d’une bombe de 1 mégatonne une dose de 150 rads est accumulée par tous ceux qui séjournent sans protection pendant 2 semaines dans un territoire voisin d’environ km2. A nouveau une thérapeutique existe mise en chambre stérile, transfusions, et utilisation massive des antibiotiques pour lutter contre les infections et, dans les cas les plus graves, greffe de moelle osseuse. Ceci bien sûr ne sera pas réalisable en situation de guerre. Les conséquences tardives L’irradiation du fœtus in utero. Irradiation immédiate et retombées affectent le développement du fœtus in utero. La plupart des mères japonaises encein­tes depuis moins de 15 semaines au moment de l’explosion des bombes et ayant reçu une dose de rayonnement supé­rieure à 200 rads ont mis au monde des enfants malformés. Les troubles du développement du cerveau ont été le plus souvent observés. Parmi ceux qui ont survécu, 44 % pré­sentaient une microcéphalie parfois accompagnée de débi­lité mentale et 16 % furent de profonds arriérés mentaux. Les mères dont la grossesse était plus avancée mirent au monde un nombre anormalement élevé d’enfants mort-nés ou qui moururent avant l’âge d’un an. A plus long terme, les effets résultent des consé­quences tardives de l’irradiation primaire ou d’un séjour plus ou moins long dans une zone contaminée par les retombées. Les isotopes entrent dans le corps par la bouche, les poumons ou éventuellement la peau. Les aliments dans lesquels des produits radioactifs ont été incorporés – le lait par exemple – sont une source importante de contamination. Les données que nous possé­dons à ce sujet dérivent des études faites sur les survivants des bombardements japonais, sur les malades ayant reçu des doses importantes de rayons X à des fins diagnostiques ou thérapeutiques et sur les travailleurs exposés aux radiations. Les cancers. Il est prouvé que les radiations augmentent le taux des cancers et des leucémies. L’inci­dence de toutes les leucémies augmente, sauf celle de la leucémie lymphoïde chronique. Au Japon, c’est 6 ans plus tard qu’il en apparut le plus. La période de latence des cancers est plus longue, 20 à 25 ans. L’excès par rapport à la population normale est net pour les cancers du sein, du poumon, de la thy­roïde et des os. Il n’est pas facile de chiffrer exactement les risques d’apparition d’une tumeur radio-induite et les avis des experts divergent. La conclusion de la Commis­sion Internationale de Radioprotection est résumée dans le tableau 6. Le risque global de décès par tumeur induite est d’environ 1/ par rad reçu. Le risque d’apparition d’une tumeur maligne est deux à trois fois plus élevé. Pour calculer le nombre de rads reçus, il faut évidemment faire le total de l’irradiation subie pendant toute la durée de l’exposition. Les anomalies génétiques. En général, une anomalie génétique ou mutation, ne se manifeste que chez les enfants dont les deux parents sont des porteurs sains de la même altération. Ceci n’apparaîtra que rarement, au hasard des rencontres. Pour que les conséquences néfastes des mutations se manifestent au Japon, il fau­dra sans doute attendre plusieurs générations. Le fait que rien n’ait été observé à ce jour est normal, et non pas rassurant. Tout ce que nous savons de l’action des rayons X sur l’animal ou les cellules humaines en cultu­re prouve qu’ils augmentent le taux de mutation propor­tionnellement à la dose reçue. Or tout ce qui augmente les mutations est considéré comme néfaste à la survie de l’espèce, ces mutations étant pour la plupart neutres ou défavorables. Paul Blume Tchernobyl 1986 – wikipedia Zaporijjia est la plus grande centrale nucléaire d’Europe *. Elle est au centre des combats entre Russes et Ukrainiens dans la région *. Comme le fut la centrale de Tchernobyl au printemps passé * Les risques que des activités militaires dans le périmètre proche de centrales nucléaires font peser sur la région sont énormes. Ce qui a amené le Secrétaire des Nations-Unies, Antonio Guterres, à tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire » *. En 1986, l’ensemble de l’Europe a été polluée à des degrés divers par les émanations radioactives issues de l’accident de la centrale de Tchernobyl *. A Zaporijjia, aujourd’hui, qui serait impacté par un accident » ? Quelles seraient les conséquences sanitaires pour le continent ? Quelle ampleur pourrait prendre un tel scénario ? Lors d’incidents industriels majeurs, et certainement nucléaires, vitesse et précision des interventions sont primordiales. En 1986, ce sont les responsables de ce qui était l’URSS * qui étaient à la manœuvre pour gérer cette catastrophe civile. Aujourd’hui à Zaporijjia, qui organiserait les secours en pleine zone de guerre ? Qui seraient les liquidateurs » ? * Cet été 2022 est vraiment très chaud ». Dans tous les sens du terme. Cédric Chevalier Reprise de l’article Dire la vérité aux gens sur les risques existentiels qui pèsent sur l’humanité » paru sur le blog de Paul Jorion. Nous voudrions vous relayer cet article paru dans PNAS, une prestigieuse revue scientifique américaine, ce 1er août 2022 Sa liste de coauteurs ne laissera pas indifférents ceux qui suivent l’actualité climatique Luke Kemp, Joanna Depledge, Kristie L. Ebi, Goodwin Gibbins, Timothy A. Kohler, Johan Rockström, Marten Scheffer, Hans Joachim Schellnhuber, Will Steffen, Timothy M. Lenton. Présentation de l’article Une gestion prudente des risques exige la prise en compte de scénarios allant du moins bon au pire. Or, dans le cas du changement climatique, ces futurs potentiels sont mal connus. Le changement climatique anthropique pourrait-il entraîner l’effondrement de la société mondiale, voire l’extinction de l’humanité ? À l’heure actuelle, il s’agit d’un sujet dangereusement sous-exploré. Pourtant, il existe de nombreuses raisons de penser que le changement climatique pourrait entraîner une catastrophe mondiale. L’analyse des mécanismes à l’origine de ces conséquences extrêmes pourrait contribuer à galvaniser l’action, à améliorer la résilience et à informer les politiques, y compris les réponses d’urgence. Nous exposons les connaissances actuelles sur la probabilité d’un changement climatique extrême, expliquons pourquoi il est vital de comprendre les cas les plus défavorables, exposons les raisons de s’inquiéter des résultats catastrophiques, définissons les termes clés et proposons un programme de recherche. Le programme proposé couvre quatre questions principales 1 Quel est le potentiel du changement climatique à provoquer des événements d’extinction massive ?2 Quels sont les mécanismes qui pourraient entraîner une mortalité et une morbidité massives chez l’homme ?3 Quelles sont les vulnérabilités des sociétés humaines aux cascades de risques déclenchées par le climat, comme les conflits, l’instabilité politique et les risques financiers systémiques ?4 Comment ces multiples éléments de preuve – ainsi que d’autres dangers mondiaux – peuvent-ils être utilement synthétisés dans une évaluation intégrée des catastrophes » ? Il est temps pour la communauté scientifique de relever le défi d’une meilleure compréhension du changement climatique catastrophique. Commentaires Cédric Chevalier Il semble impératif de prendre conscience de la situation d’urgence écologique absolue, de la reconnaître publiquement et surtout de gouverner la société en conséquence. Cela nécessite d’inclure les risques existentiels parmi les scénarios pris en compte. Nous le martelons depuis notre carte blanche collective du 6 septembre 2018 et la pétition de signatures qui a suivi, remise à la Chambre de la Belgique. Les scénarios catastrophes » ne sont pas des excentricités douteuses » auxquelles les décideurs et scientifiques sérieux ne devraient pas attacher d’importance mais, au contraire, le point de départ, la pierre de touche, à partir duquel on peut seulement paramétrer ses efforts politiques et scientifiques. Dans l’histoire de la Terre, il y a déjà eu des changements d’ampleur catastrophique », et il peut encore s’en produire, au détriment de certaines espèces, dont la nôtre. Et il ne peut y avoir de politique que lorsque l’existence de la communauté humaine est préservée. L’éventuelle faible probabilité sous-estimée peut-être à tort de certains de ces scénarios probabilité qui augmente à mesure que dure l’inertie, étant donnée l’existence des effets de seuil, n’est jamais une excuse pour ne pas les traiter. A partir du moment où ces scénarios impliquent la perte d’un grand nombre de vies et d’autres éléments d’importance existentielle, même pour une probabilité infime, ils doivent être pris en compte. Quand le risque sur l’espèce humaine toute entière ne peut être écarté, on fait face à la catégorie la plus élevée des risques existentiels. Cet article invite donc à se demander si une partie de la communauté scientifique, avec sa culture de prudence et de modération adoptée par crainte de perdre sa crédibilité, n’a pas produit une pensée, un langage, des travaux et une priorisation de la recherche qui nous ont rendu collectivement aveugles sur la réalité effective des risques existentiels. Pourquoi se concentrer sur un réchauffement inférieur et des analyses de risque simples ? L’une des raisons est le point de référence des objectifs internationaux l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement bien en dessous de 2 °C, avec une aspiration à 1,5 °C. Une autre raison est la culture de la science climatique qui consiste à pécher par excès de prudence », à ne pas être alarmiste, ce qui peut être aggravé par les processus de consensus du GIEC. Les évaluations complexes des risques, bien que plus réalistes, sont également plus difficiles à prudence est compréhensible, mais elle n’est pas adaptée aux risques et aux dommages potentiels posés par le changement climatique. Nous savons que l’augmentation de la température a des queues de distribution de probabilités épaisses » des résultats extrêmes à faible probabilité et à fort impact. Les dommages causés par le changement climatique seront probablement non linéaires et entraîneront une queue de distribution de probabilité encore plus épaisse. Les enjeux sont trop importants pour s’abstenir d’examiner des scénarios à fort impact et à faible probabilité. » Préférant se situer, par ethos scientifique, en deçà du risque probable, alors que l’éthique intellectuelle préconisait de se situer au-delà du risque probable, au niveau du risque maximal. La modération est au cœur de l’ethos scientifique, mais l’éthique des risques existentiels exige une forme d’exagération vertueuse, comme méthode de gouvernement. Le scientifique doit rester modéré, mais l’intellectuel qui sommeille en lui doit sans aucun doute hurler l’urgence, sans attendre d’en avoir toutes les preuves. Et surtout, le politique doit gouverner en ayant le scénario du pire à l’esprit, en permanence. C’était le message, malheureusement mal compris, du philosophe Hans Jonas dans son ouvrage majeur, Le Principe Responsabilité », de considérer que la femme ou l’homme d’État devait gouverner selon une heuristique de la peur », en considérant les plus grands risques existentiels. Avec pour maxime d’agir de telle façon que nos actions soient compatibles avec la permanence d’une vie authentique sur la Terre ». Le philosophe Jean-Pierre Dupuy a complété cette réflexion par le catastrophisme éclairé », nous invitant à considérer que le pire est certain », à un iota près, ce qui justement permet d’agir collectivement pour l’éviter. Ce Principe Responsabilité, contrairement aux critiques, n’a jamais été un principe irréaliste et paralysant, mais au contraire, un principe raisonnable et d’action. On peut même penser qu’il est le fondement de la relation de responsabilité qui existe entre un parent et un enfant, et entre un politicien et les citoyens. On comprend que s’il avait été mis effectivement en œuvre, jamais l’humanité n’aurait libéré dans la biosphère autant de substances polluantes, en ce compris les gaz à effet de serre, à partir du moment où l’impact catastrophique potentiel fut jugé plausible. C’était il y a environ 50 ans déjà selon certaines archives déclassifiées de la présidence américaine de Jimmy Carter, notamment, où les mots the Possibility of Catastrophic Climate Change » figurent. C’est en partie ce qui autorise le philosophe Stephen Gardiner de parler d’une perfect moral storm », et de corruption morale, lorsqu’on ne tire pas les conséquences de ce que l’on sait, car on ne veut pas le croire, en s’abritant derrière la complexité du problème » En conclusion, la présence du problème de la corruption morale révèle un autre sens dans lequel le changement climatique peut être une tempête morale parfaite. C’est que sa complexité peut s’avérer parfaitement commode pour nous, la génération actuelle, et en fait pour chaque génération qui nous succède. D’une part, elle fournit à chaque génération la justification qui lui permet de donner l’impression de prendre le problème au sérieux – en négociant des accords mondiaux timides et sans substance, par exemple, puis en les présentant comme de grandes réalisations – alors qu’en réalité, elle ne fait qu’exploiter sa position temporelle. Par ailleurs, tout cela peut se produire sans que la génération qui exploite n’ait à reconnaître que c’est elle qui le fait. En évitant un comportement trop ouvertement égoïste, une génération antérieure peut profiter de l’avenir en évitant de devoir l’admettre – que ce soit aux autres ou, ce qui est peut-être plus important, à elle-même. » La critique adressée aux scientifiques du climat s’étend donc à l’entièreté des forces qui œuvrent pour défendre l’habitabilité de notre biosphère pour tous les êtres vivants. La modération et le refus d’évoquer publiquement les scénarios du pire dans le chef des activistes, des associations, des syndicats, des entreprises, des pouvoirs publics, des partis et des mandataires politiques est contraire au respect du Principe Responsabilité. A force de ne pas vouloir évoquer le pire, de ne pas vouloir faire peur », il est impossible pour la population de comprendre l’enjeu existentiel, et on ne peut pas s’étonner ensuite que l’inertie demeure. N’y a-t-il pas une forme de faillite morale, pour certains, à refuser de parler ouvertement, publiquement, de manière concrète, de la possibilité de ces scénarios catastrophiques ? L’article fait cette analogie historique Connaître les pires cas peut inciter à l’action, comme l’idée de l’hiver nucléaire » en 1983 a galvanisé l’inquiétude du public et les efforts de désarmement nucléaire. L’exploration des risques graves et des scénarios de températures plus élevées pourrait cimenter un réengagement en faveur de la barrière de sécurité de 1,5 °C à 2 °C comme l’option la moins rébarbative » ». George Monbiot Article original This heatwave has eviscerated the idea that small changes can tackle extreme weather Traduction JM avec deepl Les chaleurs excessives vont devenir la norme, même au Royaume-Uni. Les systèmes doivent changer de toute urgence – et le silence doit être brisé. Peut-on en parler maintenant ? Je veux dire le sujet que la plupart des médias et la majorité de la classe politique évitent depuis si longtemps. Vous savez, le seul sujet qui compte en définitive – la survie de la vie sur Terre. Tout le monde sait, même s’ils évitent soigneusement le sujet, qu’à côté de lui, tous les sujets qui remplissent les premières pages et obsèdent les experts sont des broutilles. Même les rédacteurs du Times qui publient encore des articles niant la science du climat le savent. Même les candidats à la direction du parti Tory, qui ignorent ou minimisent le problème, le savent. Jamais un silence n’a été aussi fort ou aussi assourdissant. Ce n’est pas un silence passif. Face à une crise existentielle, c’est un silence actif, un engagement farouche vers la distraction et l’insignifiant. C’est un silence régulièrement alimenté par des futilités et des divertissements, des ragots et du spectacle. Parlez de tout, mais pas de ça. Mais tandis que ceux qui dominent les moyens de communication évitent frénétiquement le sujet, la planète parle, dans un rugissement qu’il devient impossible d’ignorer. Ces jours de colère atmosphérique, ces chocs thermiques et ces feux de forêt ignorent les cris de colère et font brutalement irruption dans nos bulles de silence. Et nous n’avons encore rien vu. La chaleur dangereuse que l’Angleterre subit en ce moment est déjà en train de devenir normale dans le sud de l’Europe, et serait à comptabiliser parmi les jours les plus frais pendant les périodes de chaleur de certaines régions du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie du Sud, là où la chaleur devient une menace régulière pour la vie. Il ne faudra pas attendre longtemps, à moins que des mesures immédiates et complètes ne soient prises, pour que ces jours de chaleur deviennent la norme, même dans notre zone climatique autrefois tempérée. La même chose vaut pour tous les méfaits que les humains s’infligent les uns aux autres ce qui ne peut être discuté ne peut pas être affronté. Notre incapacité à empêcher un réchauffement planétaire catastrophique résulte avant tout de la conspiration du silence qui domine la vie publique, la même conspiration du silence qui, à un moment ou à un autre, a accompagné toutes sortes de violences et d’exploitations. Nous ne méritons pas cela. La presse milliardaire et les politiciens qu’elle soutient se méritent peut-être l’un l’autre, mais aucun de nous ne mérite l’un ou l’autre groupe. Ils construisent entre eux un monde dans lequel nous n’avons pas choisi de vivre, dans lequel nous ne pourrons peut-être pas vivre. Sur cette question, comme sur tant d’autres, le peuple a tendance à avoir une longueur d’avance sur ceux qui prétendent le représenter. Mais ces politiciens et ces barons des médias déploient tous les stratagèmes et toutes les ruses imaginables pour empêcher les prises de mesures décisives. Ils le font au nom de l’industrie des combustibles fossiles, de l’élevage, de la finance, des entreprises de construction, des constructeurs automobiles et des compagnies aériennes, mais aussi au nom de quelque chose de plus grand que tous ces intérêts le maintien du pouvoir. Ceux qui détiennent le pouvoir aujourd’hui le font en étouffant les contestations, quelle que soit la forme qu’elles prennent. La demande de décarbonation de nos économies n’est pas seulement une menace pour les industries à forte intensité de carbone ; c’est une menace pour l’ordre mondial qui permet aux hommes puissants de nous dominer. Céder du terrain aux défenseurs du climat, c’est céder du pouvoir. Au cours des dernières années, j’ai commencé à réaliser que les mouvements environnementaux traditionnels ont fait une terrible erreur. La stratégie de changement poursuivie par la plupart des groupes verts bien établis est totalement inadéquate. Bien qu’elle soit rarement exprimée ouvertement, elle régit leur action. Cela donne quelque chose comme ceci il y a trop peu de temps et la tâche est trop vaste pour essayer de changer le système, les gens ne sont pas prêts à le faire, nous ne voulons pas effrayer nos membres ou provoquer un conflit avec le gouvernement… La seule approche réaliste est donc l’incrémentalisme, les petits pas. Nous ferons campagne, question par question, secteur par secteur, pour des améliorations progressives. Après des années de persévérance, les petites demandes s’ajouteront les unes aux autres pour donner naissance au monde que nous souhaitons. Mais pendant qu’ils jouaient à la patience, le pouvoir jouait au poker. La vague de droite radicale a tout balayé devant elle, écrasant les structures administratives de l’état, détruisant les protections publiques, s’emparant des tribunaux, du système électoral et de l’infrastructure de gouvernement, supprimant le droit de protester et le droit de vivre. Alors que nous nous persuadions que nous n’avions pas le temps pour changer de système, ils nous ont prouvé exactement le contraire en changeant tout. Le problème n’a jamais été que le changement de système est une exigence trop forte ou prend trop de temps. Le problème est que l’incrémentalisme est une demande trop faible. Pas seulement trop limitée pour conduire la transformation, pas seulement trop limitée pour arrêter le déferlement de changements radicaux venant de l’autre camp, mais aussi trop limitée pour briser la conspiration du silence. Seule une exigence de changement de système, confrontant directement le pouvoir qui nous conduit à la destruction planétaire, a le potentiel de répondre à l’ampleur du problème et d’inspirer et de mobiliser les millions de personnes nécessaires pour déclencher une action efficace. Pendant tout ce temps, les écologistes ont raconté aux gens que nous étions confrontés à une crise existentielle sans précédent, tout en leur demandant de recycler leurs capsules de bouteilles et de changer leurs pailles. Les groupes verts ont traité leurs membres comme des idiots et je soupçonne que, quelque part au fond d’eux-mêmes, les membres le savent. Leur timidité, leur réticence à dire ce qu’ils veulent vraiment, leur conviction erronée que les gens ne sont pas prêts à entendre quelque chose de plus stimulant que ces conneries micro-consuméristes portent une part importante dans la responsabilité de l’échec global. Il n’y a jamais eu de temps pour l’incrémentalisme. Loin d’être un raccourci vers le changement auquel nous aspirons, c’est un marais dans lequel s’enfoncent les ambitions. Le changement de système, comme l’a prouvé la droite, est, et a toujours été, le seul moyen rapide et efficace de transformation. Certains d’entre nous savent ce qu’ils veulent une sobriété privée, un domaine public amélioré, une économie du doughnut, une démocratie participative et une civilisation écologique. Aucune de ces demandes n’est plus importante que celles que la presse milliardaire a poursuivies et largement concrétisées la révolution néolibérale qui a balayé la gouvernance efficace, la taxation efficace des riches, les restrictions efficaces du pouvoir des entreprises et des oligarques et, de plus en plus, la véritable démocratie . Alors brisons notre propre silence. Cessons de nous mentir à nous-mêmes et aux autres en prétendant que les petites mesures apportent un changement majeur. Abandonnons frilosité et gestes symboliques. Cessons d’apporter des seaux d’eau quand seuls les camions de pompiers font l’affaire. Construisons notre campagne pour un changement systémique vers le seuil critique de 25% d’acceptation publique, au-delà duquel, selon une série d’études scientifiques, se produit le basculement social . Je me sens plus lucide que jamais sur ce à quoi ressemble une action politique efficace. Mais une question majeure demeure. Puisque nous avons attendu si longtemps, pouvons-nous atteindre le point de basculement social avant d’atteindre le point de basculement environnemental ? George Monbiot est chroniqueur au Guardian. Pour d’autres références voir Cédric Chevalier Selon certains experts en stratégie militaire et politique, nous allons devoir continuer à choisir entre la peste de Vladimir et le choléra de Poutine Quels sont les prochains objectifs de Poutine ? Les contre-attaques de l’Ukraine dans le Sud placent les Russes devant un dilemme » – La Libre On a donc laissé grandir une bête monstrueuse depuis 20 ans et on n’arrive plus à la maîtriser. Tous les scénarios sont déjà perdants pour les démocrates, partout dans le monde et pour longtemps. La démocratie elle-même est menacée. La marge de manœuvre semble se résumer à devoir évaluer le sacrifice d’un bien existentiel la démocratie et la liberté d’autodétermination ukrainienne pour en sauver un autre au mieux la vie de plusieurs millions de citoyens membres de l’Union européenne, au pire la vie humaine sur Terre en cas de guerre nucléaire mondiale, les scorpions survivront. En sachant qu’aucune des deux parties Ukraine, Union européenne et États-Unis n’est disposée, et c’est compréhensible, à sacrifier son bien existentiel plutôt que celui de l’autre. En sachant qu’aucun sacrifice des démocrates ne garantit la disparition structurelle de la menace. On ne négocie pas avec un tigre avait fameusement dit Winston Churchill en parlant d’Hitler. Que donner à manger à un fauve dont la faim est insatiable ? Poutine, dirigeant de facto d’une puissance nucléaire, a envahi le premier l’Ukraine avec ses armées, sanctuarisant de facto son territoire de manœuvre ». Comment ? Via la menace explicite de réponse nucléaire à toute attaque extérieure » à l’encontre de ses forces, qui dépasserait un seuil arbitraire qu’il déterminera lui seul. Premier sur place, premier à profiter de la protection de son parapluie nucléaire. D’emblée, l’OTAN exclut l’intervention au sol et même l’exclusion aérienne sur le territoire ukrainien. L’ambiguïté plane en faveur de Poutine livrer des armes, est-ce dépasser le seuil ? Quel type d’arme ? Quel calibre ? Combien ? Quel est le seuil pour que Poutine puisse estimer que les intérêts vitaux de la Russie sont menacés et qu’il peut faire joujou avec un missile nucléaire arme qu’il n’a pas encore eu le plaisir sadique de tester sur des êtres humains ?On aurait aimé que l’OTAN ne joue pas au poker avec Poutine avec ses cartes déposées sur la table sous ses se serait-il passé si l’OTAN avait installé ses troupes préventivement en Ukraine ? N’aurait-on pas inversé le sens du doute ?Pourquoi l’OTAN n’a-t-il pas laissé planer davantage de doute sur ses intentions militaires et même nucléaires, afin de faire aussi douter Poutine ? Une réponse était minimiser le risque d’escalade nucléaire. On comprend, c’est légitime. Mais voilà que Poutine était donc rassuré, tant qu’il en restait aux moyens plus ou moins conventionnels sur le territoire ukrainien, il pouvait y aller en matière de crimes de guerre, sans risquer d’intervention militaire directe de l’OTAN, bien qu’il doive tolérer un afflux modéré d’armes modernes. Ainsi, en théorie des jeux, la perte maximale pour Poutine était bornée, tandis que la perte maximale pour l’Ukraine et les alliés restait non plafonnée puisque même livrer des armes prêtait à ambiguïté explicite pour Poutine. Certains, comme Jacques Attali, ont tout de suite posé la bonne question que ferons-nous si Poutine menace d’utiliser l’arme atomique si nous continuons à livrer des armes ? Et cette question est une déclinaison de la question fondamentale jusqu’à quel point doit-on céder à la menace de destruction pour préserver son existence versus sa liberté ? Imaginons à l’extrême que Poutine nous menace comme suit donnez-moi les clefs de l’Union européenne sinon je vous atomise ». Que ferons-nous ? Les armes nucléaires ont fondamentalement changé l’éthique du cri la liberté ou la mort ! ». Car désormais, ce n’est pas seulement la mort du révolutionnaire sur les barricades, c’est aussi et surtout la destruction potentielle d’une proportion élevée de la population humaine sur Terre / d’un continent / d’un pays / d’une grande ville choisissez en fonction du nombre de missiles qui sont envoyés lorsque le dirigeant fou appuie sur le bouton rouge. On se demande alors si la réalité même de ces arsenaux nucléaires est compatible avec la perpétuation de la possibilité de l’existence humaine sur Terre et de la liberté humaine elle-même. On sent que les armes nucléaires sont fondamentalement tyranniques voire totalitaires. Et c’est là le paradoxe, si des démocraties ne disposaient pas de l’arme nucléaire USA, France, Royaume-Uni, qu’est-ce qui empêcheraient les dictatures qui en disposent de nous soumettre entièrement à leurs désirs pathologiques, de nous envahir sans craindre une riposte nucléaire asymétrique ? Une partie de moi, même anti arme nucléaire par principe, a déjà contemplé la possible nécessité de l’arme nucléaire pour protéger les démocraties, tout en doutant du bien fondé de ce calcul, in fine. J’ai aussi évalué le cas de figure des États décroissants qui voudraient sanctuariser leur territoire et leur expérience sociétale contre la puissance extérieure indexée sur les énergies fossiles et fissiles Si tu veux la décroissance, prépare la guerre », par Cédric Chevalier Blog de Paul Jorion. Mais il faut aller plus loin dans l’analyse. Car c’est le tueur derrière l’arme qu’il faut examiner. La conjonction du pire est atteinte quand se combine les moyens techniques de la destruction de l’humanité avec la présence au pouvoir suprême d’individus psychopathes prêts à employer ces moyens techniques, a fortiori dans une savait que des dictatures amenaient au pouvoir de tels psychopathes Poutine, on a redécouvert que les démocraties aussi Trump. Disons que Caligula, Néron, Genghis Khan, et même Hitler ne pouvaient pas atomiser la planète, même s’ils pouvaient massacrer des millions de gens. Aujourd’hui, une longue histoire de lâchetés accumulées dont l’histoire, face aux guerres et crimes précédents de Vladimir Poutine, nous présente la première facture. Les scénarios du pire ne sont pas bornés supérieurement sauf par l’extinction de l’humanité par holocauste atomique. Les scénarios du mieux sont déjà bornés par le plancher des atrocités commises jusqu’à présent non seulement en Ukraine, mais aussi en Tchétchénie, en Géorgie, en Syrie et partout où la main criminelle du tyran Poutine a ôté la vie. Et on sent que le plancher ne peut que monter encore. Toute ressemblance avec les années 30, la lâcheté calculatrice des démocraties et l’appétit criminel follement audacieux des dictatures, est forcément un point Godwin. Il faut couper son cerveau en deux et ne pas voir d’analogies. L’histoire ne se répète pas dit-on… Au passage, étant doté d’un esprit plutôt porté à l’analogie et à la reliance, j’ai toujours été critiqué par ceux qui m’ont toujours semblé les plus nombreux pour qui la moindre différence interdit la comparaison à titre d’enseignement. L’être humain de chaque époque, son contexte, les événements, telle ou telle instance, seraient toujours fondamentalement différents » de toute autre instance analogue. Je n’en crois rien, je crois à la puissance des analogies phénoménales au sein d’un même réel, je crois en particulier à la continuation d’un phénomène régulier que les anciens appelaient nature humaine ». Je crois que les mêmes causes produisent les mêmes effets, que toute la palette des comportements humains s’est déjà produite et se reproduira encore, et qu’il n’y a aucune irréversibilité vers un mieux dans l’histoire humaine. Tout au plus, pouvons-nous nous associer entre personnes de bonne volonté pour lutter ensemble en faveur d’âges d’or » durant lesquels, bon an mal an, le mal est minimisé dans une société humaine par des institutions et des citoyens donc l’histoire de l’empire romain et la lecture de Shakespeare sont quasiment suffisantes pour nous enseigner cette nature humaine » et en tirer les conséquences utiles, modulo les nouveautés de notre époque science, technologie, etc. C’est toujours le même cerveau avec ses mêmes parties neurologiques qui est à la manœuvre. Et ses affects sont remarquablement stables dans le temps. Donc depuis la cour de récréation de l’orphelinat jusqu’à déclencher une guerre mondiale ?, on a laissé dévier le cerveau du caïd Poutine, alors qu’il souffre manifestement de graves troubles psychologiques qui le rendent incroyablement dangereux pour la société, à toutes les échelles de taille de groupe. Il y a ainsi toujours dans l’histoire longue une question qui n’a pas été tranchée définitivement est-ce que l’individu, la liberté et la démocratie gagnent tendanciellement, ou bien ce sont les salauds psychopathes et sociopathes qui écrivent l’histoire en lettres de sang, parce que l’immense majorité les laisse faire, encore et encore, retombant sans cesse dans une naïveté confondante sur la nature humaine » et le mal » ? Cette question se condense en effet presque entièrement dans une autre comment les sociétés humaines peuvent-elles parvenir à maîtriser structurellement en leur sein le risque d’émergence endémique de la tyrannie sanguinaire d’un seul, relayé par sa clique ? » Comment contrôler les cerveaux déviants à tendance destructrice ? L’arme absolue étant le cerveau questions sont posées depuis les premiers philosophes grecs jusqu’à nos jours, en passant par la question de la servitude volontaire le Contr’Un de La Boétie et de l’autonomie et de la paix perpétuelle Kant. Face à la capacité innée au mal de l’être humain, documentée depuis des millénaires, les sociétés ont tenté de mettre en place des institutions afin d’éviter l’autodestruction. L’autorité parentale, tribale, villageoise, l’éducation, la loi, la justice, la répartition du pouvoir dans des fonctions de chef, la séparation de la religion et de l’État, la séparation des pouvoirs, la presse, la démocratie, la concertation sociale, la communication non violente, la thérapie psychologique, la diffusion de valeurs pacifiques, la Société des Nations, l’Union européenne, les Nations Unies, la réconciliation des peuples après une guerre civile ou un génocide, les tribunaux pénaux internationaux, le commerce et la diplomatie internationales, etc. Mais après plusieurs millénaires de réflexion sur la tyrannie d’un seul dans un groupe, nous n’avons pas encore réussi à déployer ces instruments de maîtrise de la violence humaine à l’échelle de nombreux pays, et encore moins de la risquons l’extinction de l’espèce par holocauste nucléaire ou écocide ce qui est sensiblement la même chose bousiller l’hospitabilité de la planète à notre égard. Certaines des plus vieilles démocraties sont menacées de renouer avec la violence d’un seul, comme les États-Unis, tandis que d’autres n’ont toujours pas atteint la case démocratie Russie, Chine et se totalitarisent progressivement. Enfin, le continent le plus démocratique du monde est gangrené par des leaders autoritaires et d’extrême droite, certains déguisés en démocrates. Il y a je crois un continuum entre ce petit caïd de cour de récréation et celui qui appuiera sur le bouton nucléaire qui déclenchera la première et la dernière guerre atomique mondiale. Une propension à l’agressivité se transformant en violence chez le petit d’homme j’insiste sur l’homme plus que sur la femme, statistiquement c’est établi, qui nécessite un contrôle social par la culture et l’institution, pour ne pas provoquer l’autodestruction de la société. Cela reste encore un grand mystère pour moi que l’immense majorité sur Terre confie encore aujourd’hui, tel un troupeau docile, sa propre destinée, à autant de psychopathes et de sociopathes habités par une pulsion de mort, en démocratie comme en somme des maux qu’ils ont infligés à la majorité motivationnellement innocente mais civiquement irresponsable est infinie. J’espère que nous parviendrons à les arrêter, et à nous arrêter nous-mêmes si nous glissons sur cette pente. Miser davantage sur le sabotage Traduction corp de l’article – deepl » + Josette – de Klimaaktivist Bürger müssen uns nicht mögen » paru le 16 juin 2022 dans ZDFheute. Le mouvement climatique est frustré. L’activiste Tadzio Müller réfléchit à des actions radicales et au sabotage. Il s’agira moins de se faire aimer de la société. Le mouvement climatique veut reprendre de l’élan cet été. Deviendra-t-il plus radical ? Après deux ans de pandémie de COVID-19, le mouvement climatique en Allemagne a perdu de son élan. Outre les grèves scolaires de Fridays for Future, il existe également des groupes plus radicaux comme Ende Gelände » en français jusqu’ici et pas plus loin et Aufstand der letzten Generation » en français la révolte de la dernière génération. Ces derniers sont connus pour leurs blocages d’autoroutes. En tant que cofondateur d’Ende Gelände, Tadzio Müller est un représentant de ce courant plus radical. ZDFheute La protection du climat n’avance que lentement, même sous le nouveau gouvernement fédéral. A quel point est-ce frustrant pour le mouvement climatique ? Tadzio Müller C’est extrêmement frustrant. Si l’on regarde les 30 dernières années de politique climatique, on ne peut qu’être frustré. Tous les gouvernements ne veulent que faire avancer la croissance économique. Nous occultons le fait que notre quotidien sape les fondements de la vie de tous les êtres humains. C’est un gâchis éthique. Nos actions au sein de Ende Gelände n’ont pas contribué à ce qu’il y ait une sortie du charbon avant 2038. Même les grandes manifestations de Fridays for Future n’ont pas encore conduit à une plus grande protection du climat. » – Tadzio Müller, militant pour le climat ZDFheute Et comme on n’a pu secouer personne, le mouvement climatique réfléchit-il maintenant à de nouvelles formes d’action ? Müller Ende Gelände a élargi le consensus d’action pour cette année. Cette année, des formes d’action sont également possibles dans lesquelles les infrastructures des énergies fossiles sont mises hors service à l’issue de l’action. En même temps, les rumeurs au sein de Fridays for Future sont nombreuses en faveur du recours à des formes d’action plus radicales. Le Dr. Tadzio Müller est politologue et activiste depuis des décennies. Il est cofondateur de l’organisation anti-charbon Ende Gelände, dont le groupe berlinois est classé à l’extrême gauche par l’Office régional de protection de la Constitution. Jusqu’en 2021, il a travaillé comme conseiller climatique à la fondation Rosa Luxemburg. Dans la newsletter Friedliche Sabotage » sabotage pacifique, il élabore des stratégies pour le mouvement climatique. Dans une interview très remarquée avec le Spiegel », il a mis en garde en 2021 contre l’émergence d’une RAF verte » Ndt Rote Armee Fraktion / Fraction Armée Rouge verte. ZDFheute Cela signifie qu’à la base, il y a une envie de devenir plus radical. Faut-il de la violence et des actes de sabotage pour réveiller la société ? Müller J’ai trébuché sur la notion de violence. Il ne peut pas y avoir de violence contre les choses. Le groupe Letzte Generation » est déjà un groupe de ce genre, qui choisit bien sûr l’escalade, mais pas une escalade violente. Il y a un certain fétichisme dans le débat qui fait que lorsqu’on entend escalade et radicalisation, on pense toujours immédiatement à la violence. La mise hors service de pelleteuses à charbon ou d’engins de construction pour un gazoduc n’est pas de la violence, mais de la légitime défense dans le cadre d’une urgence climatique justifiable. Se focaliser sur la question de savoir s’il est violent de dévisser une vis sur une pelleteuse est un acte naïf de refoulement. »Tadzio Müller, militant pour le climat ZDFheute Et où fixez-vous alors la limite ? Müller La mise en danger de vies humaines doit être absolument exclue. ZDFheute On dirait que Fridays for Future a perdu de son influence dans le mouvement face à des groupes plus radicaux comme Letzte Generation. Müller Fridays for Future est l’hégémon du mouvement. Mais un mouvement social ne se compose pas d’un seul acteur, il a plusieurs ailes. Il y avait Martin Luther King, il y avait bien sûr aussi Malcolm X et les Black Panthers. ZDFheute Mais ils se battent tout de même pour le même groupe de supporters ? Müller Le groupe Letzte Generation a la plus grande résonance médiatique. Il est petit, capable d’agir et a fait quelque chose de nouveau. La nouveauté est toujours excitante. Le problème de Fridays for Future est que l’impact des manifestations et des grèves scolaires individuelles est désormais faible. L’organisation a connu une croissance incroyable depuis 2019. Il est tout à fait compréhensible que l’on ait besoin de se recentrer quelque peu pour développer de nouvelles idées. Le mouvement climatique a été démobilisé pendant deux ans par le COVID-19. Le mouvement social a besoin de la rue, de la masse, de l’opinion publique. C’est ce qui nous fait vivre, c’est notre base de pouvoir. Chez Fridays for Future et Ende Gelände, des discussions sont en cours sur des actions plus efficaces. C’est pourquoi je pense que l’été sera chaud. ZDFheute Et que va dire la société en général de ces actions plus radicales ? Il n’y a pas qu’en Allemagne que de plus en plus d’actions du mouvement climatique ne visent pas à être appréciées de la société. Jusqu’à présent, cela ne nous a pas valu des fleurs. »Tadzio Müller, militant pour le climat Müller Nous verrons des actions qui ont moins pour objectif de convaincre de l’importance de la protection du climat. Mais plutôt des actions qui augmentent les coûts de la normalité destructrice du climat. Il y aura des actions qui iront au-delà du répertoire existant. Je ne peux pas encore dire à quoi elles ressembleront, car elles doivent toujours être planifiées de manière cachée en raison de l’aspect transgression de la loi. ZDFheute Attendez-vous beaucoup de compréhension de la part d’un gouvernement fédéral auquel participent les Verts ? Müller En Allemagne, la lutte pour le climat est d’abord une lutte contre l’industrie automobile. Tout gouvernement est d’abord un gouvernement automobile, quels que soient les partis qui le composent. Bien sûr, il est plus facile de faire pression sur les Verts en tant que mouvement climatique que sur ce bloc fossile qu’est le Revenons aux manifestations de 1987 contre la piste ouest de l’aéroport de Francfort. Elles sont allées si loin que deux policiers ont été abattus. Müller Venir maintenant avec cette histoire de piste de décollage ouest est absurde. Regardez à quel point le mouvement climatique est incroyablement pacifique face à la méga-crise mondiale. Il n’y a même pas eu de jets de pierres lors de grandes manifestations. Qu’il puisse y avoir des tirs sur des policiers dans quelques mois est absurde. ZDFheute Et qu’est-ce que cela signifie pour vous qu’Ende Gelände est surveillé par l’Office fédéral de protection de la Constitution à Berlin ?Müller L’Office fédéral de protection de la Constitution est une institution bien plus douteuse qu’Ende Gelände. Ne la considérons pas comme une source objective. On veut délégitimer le mouvement climatique en l’accusant d’être extrémiste. Est extrémiste la politique qui construit des centrales à gaz en situation d’urgence climatique. »Tadzio Müller, militant pour le climat ZDFheute Que devrait-il se passer pour que vous puissiez dire à l’automne que l’été a été un succès pour le mouvement de protection du climat ? Müller Le mouvement doit montrer qu’il est capable d’agir. Il doit y avoir une légitimation des formes d’action radicales. Nous devons être perçus comme un facteur de pouvoir contre lequel certaines politiques ne peuvent pas être imposées. Les questions ont été posées par Nils Metzger. Pol Troshô été 2022 Chère consœur, Cher confrère, Comme convenu, voici le bilan de santé de L’Humanité Age évalué à quelque 2,5 millions d’années *. Taille en progression constante, la taille culmine actuellement à près de 8 milliards *. Poids 287 millions de tonnes * – Excédent de poids 18,5 millions de tonnes *. Historique des pathologies guerres militaires et économiques *, pandémies, épidémies & troubles sanitaires *, Fièvres *, Intempéries *, Famines *, Pauvreté *, … Pathologies majeures perte de biodiversité *, risques de Collaps *, pollutions *, perte de qualité de l’Eau *, perte de Fertilité des sols *, pression climatique exponentielle *, dépérissement des Mers et Océans *, état des Forêts *, état de l’Amazonie *, … Dépendances pathogènes dépendance aux énergies fossiles *, aux plastiques *, au pesticides *, à la croissance *, … Thérapies fortement conseillées décroissance *, sobriété *, un socle de subsistance *, utiliser les Low-Tech *, l’Agriculture biologique et la permaculture *, … Thérapies déconseillées n’ont pas démontré leur efficacité – risques de perte de temps éco-socialisme *, éco-féminisme *, anti-capitalisme *, écologie décoloniale *, croissance verte *, … Expertises conseillées ONU *, GIEC *, … Ressources complémentaires * Recevez, chère consœur, cher confrère, l’expression de mes sentiments distingués. Les * sont proposés par l’Observatoire OA - Liste par Philippe DEFEYT, économiste Is your journey really necessary ? ». Cette incitation à la responsabilité personnelle a figuré sur diverses versions d’une affichette collée dans les stations du métro londonien et les gares ferroviaires britanniques lors de la seconde guerre mondiale. Quatre traits essentiels caractérisent une économie de guerre Une part beaucoup plus importante des ressources nationales consacrée aux dépenses planification autoritaire de nombreuses rationnement de certains recherche de l’autonomie là où c’est possible et d’un soutien extérieur là où c’est nécessaire. L’expérience du Royaume-Uni en 1940-45 a montré toute l’importance du soutien populaire pour transformer en profondeur l’économie ; celle-ci a connu une croissance exceptionnelle +21% entre 1938 et 1941!. Tous les leviers possibles ont été activés pour porter ce gigantesque effort de guerre du transfert massif de main-d’œuvre et équipements vers la production hautement stratégique de chasseurs de combat jusqu’à la promotion de potagers de quartier les fameux Victory gardens, de la fin d’activités comme la production de jouets à l’augmentation de 50% des surfaces cultivées, du recyclage massif jusqu’à des rationnements là où c’était incontournable matières grasses, thé, lard, œufs…, des changements massifs des consommations alimentaires beaucoup moins de viande et beaucoup plus de pommes de terre aux petites économies quotidiennes… Au total, selon l’historienne Lizzie Collingham, la Grande-Bretagne termina la guerre avec une population mieux nourrie et en meilleure santé que dans les années 1930 et avec des inégalités nutritionnelles réduites. » Il semble que le système de rationnement resta populaire jusqu’à la fin de la guerre, 77 % des Britanniques s’en déclarant satisfaits en 1944 » ; Jean-Baptiste Fressoz considère que c’est parce qu’il était perçu comme juste même si les riches avaient accès aux restaurants de luxe qui échappaient au rationnement. » Le secteur des transports n’a pas échappé aux contraintes d’une économie de guerre. Les orientations prises montrent l’étendue de la palette de mesures possibles augmentation du volume du fret transporté, suppression de certains trajets par exemple les traditionnels trains de vacances vers les côtes, priorité aux transports de ressources essentielles, rationnement puis arrêt des livraisons de carburants pour les voitures individuelles un ménage sur dix était motorisé, unité de management des compagnies ferroviaires, retrait de voitures-restaurant pour décourager certains déplacements mais aussi le maintien de services de transport de personnes, certes bondés mais sans rationnement sauf au tout début de la guerre ; c’est ici que l’appel à la responsabilité évoqué en début de chronique prend tout son sens. Nous sommes en guerre aussi, mais notre société n’est pas prête à l’assumer et donc à faire les efforts nécessaires. Cette guerre c’est celle de la transition écologique et et du défi climatique en particulier ; elle est, en outre, pour un temps, compliquée par la guerre militaire en Ukraine et ses conséquences. La comparaison avec l’expérience de la seconde guerre mondiale est riche d’enseignements, même s’il faut éviter des lectures par trop orientées. Trois conditions apparaissent comme essentielles pour réussir un effort de guerre » • le sens de l’urgence et de la nécessité d’agir est la base de la dynamique sociétale ;• des leaders inspirés sont indispensables, qui doivent travailler ensemble sans nier pour autant des divergences de vues ;• on ne peut en sortir sans une bonne dose de planification et d’orientations et priorités fortes, claires, évidentes. Une fois ces conditions rencontrées, tous les moyens sont bons à mobiliser, petites ou grandes mesures, coercitives et incitatives. On notera encore, dernier enseignement, que cette période sombre a été traversée grâce à des mesures équitables, vécues comme telles ; elle a de ce fait pavé le chemin vers un état-providence renouvelé. A la lecture de ces enseignement on peut dire, à l’instar de François Gemenne, que c’est mort » . Certainement, mais qu’elle soit offensive économies d’énergies carbonées ou défensive lutte contre les retombées du réchauffement, cette guerre doit de toute manière être menée et gagnée. Est-ce vraiment si difficile de planifier les programmes publics pour donner la priorité aux investissements énergétiques offensifs comme défensifs ; tous les investissements publics ronds-points, maisons communales, nouvelles maisons de repos… sont-ils indispensables à court-moyen terme, surtout quand il y a pénuries de capacités de production ? Est-ce vraiment si difficile d’orienter les productions agricoles ? Est-ce vraiment si difficile de recentrer les budgets sociaux sur une allocation logement-énergie ? Est-ce vraiment si difficile d’activer des mesures quick-win comme la limitation des vitesses sur routes et autoroutes ? Est-ce vraiment si difficile de mobiliser de manière forte toutes les ressources organiques possibles pour faire du bio-gaz ? Est-ce vraiment si difficile d’engager les wallons à économiser l’eau dès à présent ? Est-ce vraiment si difficile de limiter les déchets ? Est-ce vraiment si difficile de simplifier radicalement procédures, démarches… pour permettre à chacun de se concentrer sur l’essentiel ? Est-ce vraiment si difficile de consommer moins de viande ou de renoncer à certains déplacements accessoires ? Il semble que oui, malheureusement. Cet article est paru précédemment dans l’Echo proposé par Laetitia Pour l’intégration obligatoire d’un bilan carbone dans le dossier des gros projets immobiliers et industriels ! Nous sommes un petit groupe de citoyens qui militons actuellement pour rendre obligatoire le bilan carbone complet pour les grands projets immobiliers et industriels en Wallonie. Pour cela, nous utilisons le système de pétition officiel du Parlement, un processus citoyen prévu dans le cadre du droit de pétition article 28 de la Constitution. L’objectif est d’atteindre 1000 signatures avant juillet pour obtenir une audition auprès de la Commission compétente. Les signataires doivent avoir plus de 16 ans, résider en Wallonie et s’identifier via la plateforme d’authentification fédérale itsme, lecteur de carte ID + code PIN, ou token. Lien S’il est facile de trouver 1000 personnes qui soutiennent notre demande, il est plus difficile d’obtenir qu’elles signent effectivement. La procédure est complexe et en plusieurs étapes se connecter, créer un compte, retourner à la pétition pour signer et beaucoup de personnes ne vont pas jusqu’au bout, parfois sans le savoir. Votre signature est d’autant plus précieuse, et nous vous remercions pour votre contribution ! Pourquoi signer cette pétition ? À tous les niveaux de pouvoir, de l’Europe à la Région concernée, des engagements ont été pris pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de moitié d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone zéro émissions nettes en 2050. Pour avoir une chance d’atteindre ces objectifs, il faut mettre en place rapidement des dispositifs contraignants qui permettent d’évaluer d’abord l’impact, puis la pertinence des aménagements et projets au regard de la trajectoire climatique visée. Or, il n’existe pour le moment aucune obligation en ce sens, et lorsqu’un bilan carbone est présenté, il exclut souvent le scope 3 émissions indirectes, ce qui fait qu’un aéroport n’y compte pas les avions, qui sont pourtant sa première source d’émissions. Notre demande vise à combler ce manque, et sa mise en pratique permettra aux citoyens de mieux proposer des alternatives qui réduiraient les émissions de CO2 de ces projets. C’est d’ailleurs ce qu’a fait l’association des Shifters avec le projet de PAD Médiapark à Bruxelles, et nous nous en inspirons. Bilan Carbone du projet PAD MédiaPark – pdf Source transcription d’une question / réponse parue dans Le Monde ici Bonjour et merci pour votre travail. Je tente ma question, bien que je ne sois pas abonné. Pouvez-vous nous donner les dimensions de la Transnistrie ? Vous présentez des cartes, vous nous dites que la population est de 500 000 habitants, c’est très bien, mais on ne voit qu’une mince bande coincée entre la Moldavie et l’Ukraine sans pouvoir estimer sa longueur et sa largeur, et donc le danger que ce territoire peut représenter pour cette dernière. Quant à la Moldavie, ils ont adopté le Roumain comme langue officielle, il y a longtemps un Roumain nous avait dit que la Moldavie était rattachée à la Roumanie avant-guerre WW II puis avait été annexée par Staline, mais les Moldaves n’ont-ils donc jamais demandé le rattachement à la Roumanie depuis l’éclatement de l’URSS ? Merci pour votre bienveillance envers un pauvre petit vieux non-abonné. Transnistrie sur wikipedia ici Bonjour, Large de 45 kilomètres et longue de 450 kilomètres de long, la Transnistrie couvre un territoire d’un peu plus de 4 100 kilomètres carrés entre le fleuve Dniestr, à l’ouest, et la frontière ukrainienne, à l’est. Pour comprendre les logiques géopolitiques à l’œuvre entre Moldavie et Transnistrie, il faut remonter avant 1992, date à laquelle la Transnistrie a fait sécession. Les frontières de l’actuelle Moldavie sont issues de la chute de l’URSS, en 1991, année où le pays a acquis son indépendance, en même temps que la plupart des autres anciennes Républiques socialistes soviétiques, dont l’Ukraine. Dans les siècles qui ont précédé, ce territoire a cependant été écartelé entre plusieurs puissances, dont les mémoires portent encore la trace. La principauté de Moldavie, dont la population était roumanophone, existe depuis le milieu du XIVe siècle. Après avoir été vassale de l’Empire ottoman aux XVIe et XVIIe siècles, elle a été divisée en deux en 1812, lorsque l’Empire russe en a conquis la partie orientale, baptisée la Bessarabie. Les frontières de ce territoire sont proches de celle de l’actuelle Moldavie, sans la Transnistrie. Après la première guerre mondiale, la Bessarabie rejoint le royaume roumain, tandis que le territoire correspondant à la Transnistrie reste au sein de ce qui devient l’URSS. Cette dernière crée en 1924 une République autonome soviétique socialiste moldave RASSM, qui inclut le territoire transnitrien et s’étend à l’est, dans une partie de l’actuelle Ukraine. Il s’agissait d’une entité modèle destinée à attirer les populations de Moldavie roumaine et des travailleurs venus de toute l’Union soviétique autour d’une nouvelle capitale, Tiraspol, et d’un projet de modernisation et d’industrialisation », selon Catherine Durandin, historienne spécialiste de la Roumanie, professeure émérite à l’Institut national des langues et civilisations orientales Inalco. Une situation créant, de fait, une fracture entre un espace moldave roumain sous contrôle de Bucarest » et la RASSM soviétisée ». Entre 1940 et 1944, la Bessarabie est tour à tour sous occupation soviétique, puis à nouveau intégrée à la Roumanie alliée d’Hitler, avant d’être fusionnée avec la RASSM pour devenir une république socialiste soviétique jusqu’en 1991, date de son indépendance. Si un élan proroumain a bien existé à cette période, le courant unioniste est aujourd’hui minoritaire, selon Catherine Durandin, et il n’a plus été question, pour la Moldavie, de s’unir à la Roumanie. INFOGRAPHIE LE MONDE
jai remplacé la plupart de mes fenêtres de sous-sol avec plusieurs unités efficace d'énergie l'été dernier. Considérant que les vieilles fenêtres étaient âgés de plus de 50 ans, ils étaient encore en très bon état - je ne pouvais pas supporter de le . Vieille fenêtre image. j'aime faire des cadres de toutes sortes de choses - dans ce cas, j'ai utilisé une vieille fenêtre en Faire pousser des fruits, herbes et légumes toute l’année au Québec, ça sonne comme le paradis! Le climat de notre province étant ce qu’il est, la culture se limite à quelques mois l’été. Mises à part dans le sud ou dans la vallée du St-Laurent, les saisons pour cultiver sont relativement courtes. Et on ne parle même pas des régions en altitude où la culture sans serre devient tout un défi! Si on veut prolonger la période de culture, et qu'on veut aller plus loin qu'un jardin potager dans la maison, l’utilisation d’une serre devient nécessaire. Dans cette première partie sur les serres, Écohabitation vous présente l’expérience de trois propriétaires et utilisateurs de serres à travers le Québec. On peut distinguer deux grandes catégories de serres la serre fermée par un mur collée à la maison on y accède par une porte pouvant aussi faire office de solarium, ou la serre séparée de la maison destinée principalement à la culture. Après la théorie présentée dans notre article sur les 7 principes clés pour une serre abondante la pratique! Découvrez dans cet article, tous les trucs de nos 3 propriétaires qui ont construit des serres séparées de la maison. Une serre solaire passive en mode expérimental en Estrie – Pierre Fiset Région. Estrie, dans un petit village du nom de Lawrenceville Fabrication. Pierre Fisette a bâti lui-même sa serre solaire passive. Autodidacte, il a participé à des formations et s’est informé sur Internet. Il s’est basé sur les plans d’une serre existante qu’il a adaptée à ses besoins. Le côté nord est un mur enfoui environ 6 pi constitué de pneus 310 au total! remplis de sable de compaction. D’une hauteur totale intérieure de 16 pi, les 3 autres façades reçoivent du soleil. Année d’achat ou de pose. La construction, qu’il a entreprise seul, a duré environ un an. La première mise en culture a eu lieu au mois de mai 2017, lorsque le soleil s’est pointé le bout du nez. Utilisation. En ce moment, la culture s’étend sur trois, presque quatre saisons. La culture est en arrêt pour 2 à 3 mois. L’hiver, dès que le soleil n’est pas présent, la température chute énormément. S’il fait soleil, il peut faire 40°C à l’intérieur en plein mois de janvier. Tant qu’il fait soleil, la culture continue! » résume Pierre Fisette. Superficie. 20 x 40 pi, de forme rectangulaire Type. Auto-construction, semi-enfouie Vitrage/toile. Polythène, portes patio et vitres thermos récupérées Chauffage. Pierre voulait construire en 2018 un rocket stove, un four écologique qui fonctionne sensiblement comme foyer de masse. En 2017, il n’a pas utilisé de chauffage. Il prévoit ajouter un système de chauffage en géothermie dans le futur. Isolation. Styromousse dans la terre et un mur isolé nord Ventilation. En ce moment, deux petits ventilateurs fournissent l'échange d'air nécessaire. L’installation d’un système de ventilation avec panneaux solaires est prévu dans le futur. Construction de la serre. Photo P. Fisette Type de culture & rendement taille famille. Aucune terre spéciale n'a été employée au départ, et seulement de l’engrais biologique ou naturel. Les résultats ont été probants tomates, concombres, piments, pois mange-tout, bettes à carde, choux kale, basilic, fines herbes, etc. L’été 2017 a été exceptionnel! Beaucoup de surplus on été générés, attribuables selon Pierre à la serre, puisque l’été n’a pas été spécialement ensoleillé ni chaud. Mon objectif est de devenir autosuffisant, à tout le moins, le plus possible. Je pourrais fournir 4 familles à l’année si je voulais,mais on ne veut pas faire de l’argent ou gagner notre vie avec ça », commente Pierre. Le ménage compte deux personnes, mais le couple nourrit aussi quatre enfants, petits enfants, et les beaux-parents. On en donne beaucoup et on a commencé cette année à en vendre au travail et dans le village. C’est un moyen de financer le projet en vendant les surplus. » Coût global. Environ 3000 $, jusqu’à maintenant. Un prix relativement bas dû à l’utilisation de beaucoup de matériaux recyclés, récupérés et d’échanges. Par exemple, Pierre a payé les fenêtres usagées 15 $ chacune. Les nouvelles installations vont probablement faire grimper le prix. Niveau de satisfaction. Très satisfait. Il y a des lacunes comme dans tous projets loufoques, dit-il en riant, mais on y va un problème à la fois ». Pierre a confié à Écohabitation que son projet d’auto-construction a mené à beaucoup, beaucoup de travail Disons que j’ai eu un gros été! Nous aimerions ajouter des murs en bouteilles, car c’est aussi un projet artistique autant qu’écologique et que pour se nourrir ». Sa compagne et lui sont en effet deux artistes récupérateurs. Et l’autosuffisance? Depuis 1er mai, je n’ai pas acheté de légumes. On ne mange presque plus de viandes, sinon ça vient d’un producteur bio!». L'autosuffisance en légumes et en fruits est prévue à un horizon de 5 ans Des recommandations pour ceux qui voudraient se lancer? L’achat d’une structure en métal existante si on veut se simplifier la vie! Le contrôle de l’humidité est très important il faut éviter d’avoir des plans qui trempent dans l'eau dès le matin... Aucune eau sur les feuilles, c'est nécessaire pour éviter les maladies! Une serre à petit budget en Haute-Gaspésie –Maude Alary-Paquette Région. Haute-Gaspésie, ville de La Martre, proche de Ste-Anne-des Monts Fabrication. Tout comme M. Fiset, Maude et son conjoint ont fabriqué eux-mêmes leur serre en réutilisant la charpente d’un abri Tempo. Celle-ci a été modifiée et solidifiée avec la construction de deux murs aux extrémités en 2x4 avec du bois du moulin local. Des dalles de patio, de la quincaillerie, du polythène et des solives en cèdre pour leur qualité imputrescible complètent les différentes composantes de la serre. Année d’achat ou de pose. Installation à l’été 2016 Utilisation. La culture se limite à l’été, de la première semaine de juin à la mi-octobre, pour le moment. Mais le couple aimerait l’étendre à trois saisons. Superficie. 10 x16 pi, de forme rectangulaire Type. Auto-construction, hors-sol toile géotextile sous terre Vitrage/toile. Polythène Chauffage. Aucun chauffage. L’ajout de couvertures pour protéger du gel serait envisageable en fin de saison. Isolation. Aucune isolation Ventilation. Aucun système de ventilation n’est en place mis à part les fenêtres et le polythène des murs qui est relevé le jour pour aérer et éviter la surchauffe. Construction de la serre. Photo M. Alary-Paquette Type de culture & rendement taille famille. Majoritairement des tomates, mais aussi des poivrons, concombres, cerises de terre, wonderberries une genre de bleuet pas si bon, des fines herbes comme la coriandre et le basilic. Un quart de la superficie a été réservé pour les engrais verts. La serre fournit en été des légumes pour deux adultes et un enfant. Il serait possible de faire des semis successifs et de cultiver plus de légumes adaptés au froid au début et en fin de saison, mais nous n’avons pas le temps. Ce qui pousse hors serre en Gaspésie est un peu limité, la saison étant plus courte que dans le sud du Québec » nous a confié Maude. Les défis étaient importants au début, mais Maude s’est adaptée la serre limite les insectes pollinisateurs, mais augmente l’humidité, il faut monitorer la température pour éviter la surchauffe, installer un système d’arrosage et la porte de la serre doit être fermée le soir à cause de la faune environnante. L’objectif de Maude est de produire suffisamment pour ne plus avoir à acheter de paniers bios. La serre devrait être payée en un à deux ans, grâce aux économies réalisées sur l’achat des paniers. Coût global. Environ 300$ Niveau de satisfaction. Oui vraiment, ça nous donne une autonomie et un affranchissement! C’est plutôt un désert alimentaire dans le coin, mis à part le maraîcher bio du village voisin. J’aime savoir ce qu’on mange, la proximité, les produits biologiques qui respectent mes valeurs. C’est un apprentissage perpétuel et un havre de paix! » s’est exclamée Maude. Des recommandations pour ceux qui voudraient se lancer? Maude suggère de prendre le temps de bien connaître l'ensoleillement du futur emplacement, dépendamment des heures et des saisons, selon la région et le terrain. Ne pas construire trop gros pour rien et prendre le temps de faire de la transformation mettre en pots, cuisiner, etc. quand tout est mûr en même temps. C’est important de se renseigner sur les types de productions visés, réserver un espace à l’engrais vert, faire une rotation des cultures, etc. » Prendre du soleil dans la serre en février, c’est génial, il peut faire 10°C à l’intérieur et -15°C à l’extérieur! Par contre, il faut déneiger le toit et la porte en hiver… ». Une serre à grande échelle, par une jeune entreprise innovante en expansion – Laurent Teasdale et Frédéric Bachand Région. Stanbrigde Station, sud-est de la Montérégie Fabrication. Fondée par Frédéric Bachand et sa mère Sylvie Bernatchez, la Safrenière des Cantons, est une entreprise familiale spécialisée dans la culture biologique et commercialisation du safran et du paprika. Dans le but de développer leurs activités, le couple Teasdale et Bachand ont acheté une vieille structure de serre en métal d’un agriculteur retraité du coin. Étant très grande, celle-ci a été séparée pour faire deux serres indépendantes, renforcées de chaque côté avec du bois. Une toile de polythène double, séparée avec une couche d’air isolante, a été achetée chez un fournisseur du coin, Dubois Agrinovation à St-Rémi, spécialiste en matériel pour petits maraîchers. Les côtés s’ouvrent au besoin pour laisser entrer de l’air frais. Les serres sont fixées au sol avec des pieux. L’une des serres a été isolée afin de partir les semis au printemps au début avril. Année d’achat ou de pose. En 2018, fin hiver/début printemps. Utilisation. La serre isolée permet une culture sur trois saisons, l’autre permet une culture plus estivale. Superficie. Deux serres de 16 x 40 pi chacune, de forme rectangulaire Type. Auto-construction Vitrage/toile. Toile de polythène, toile double pour la serre isolée Chauffage. La serre isolée est chauffée au besoin à l’aide d’une fournaise au gaz achetée seconde main d’un particulier. Liée à un thermomètre, si la température baisse en-dessous du seuil établi, la fournaise s’enclenche. Un tuyau en plastique flexible entourant le bas de la serre projette de l’air chaud en dessous des plans. Le système de chauffage s’arrête automatiquement lorsque la température de contrôle est atteinte. Ils ont fait appel à un électricien afin d’amener l’électricité de la maison principale à la serre. La fournaise, les thermomètres, les pompes pour l’irrigation ainsi que la ventilation sont alimentés à l’électricité. Isolation. Tel que mentionné précédemment, l’une des serres est isolée à l’aide d’une couche d’air entre les deux toiles de polythène. Le mur en bois où se trouve la porte a aussi été isolé avec de la laine. Fait intéressant un filet qui laisse passer le soleil, installé au-dessus de la serre, empêche une partie des rayons d’entrer pour contrer la surchauffe solaire. Ventilation. Dans la serre isolée, un ventilateur placé en haut du mur de bois, démarre à une certaine température. L’air chaud est évacué à l’extérieur. Serres de la Safrenière des Cantons. Photos L. Teasdale et Écohabitation Type de culture & rendement. Les serres sont principalement utilisées à des fins professionnelles, pour la culture du safran et du paprika. La serre isolée permet une culture sur trois saisons pour la germination des 10 000 semis annuels de paprika et de safran qui seront par la suite plantés en champs environ 50 000 pi2 à la mi/fin juin. L'autre serre, plus simple, est tout de même réservée à des cultures pour leur propre consommation des légumes, dont principalement la tomate. D’autres légumes sont cultivés dans le jardin concombres, choux, etc. Système arrosage Dans la serre à tomates, une pompe électrique permet l’irrigation des plans à l’aide d’un tuyau principal isolé et enfouis à environ trois pieds de profondeur dans la terre. Captée de l’étang à côté, cette eau, non-traitée est impropre à la consommation, mais parfaite pour la culture maraichère. L’autre serre et les champs ne disposent pas de système d’irrigation automatisé. Coût global 2 500$ en tout et partout pour les deux serres Niveau de satisfaction C’est génial, parce que pour nous c’est une véritable extension de la maison. Avant, on préparait nos semis dans notre petit solarium. » s’est exclamé Laurent. Nous avons eux des petits problèmes avec la fournaise qui ne partait pas au bon moment. Parfois, il faisait trop froid. On doit s’ajuster et on va voir après un an. » a confié Laurent à Écohabitation. Et l’autosuffisance? L’objectif premier de l’installation des serres est professionnel. Sur le plan personnel, ils aspirent à l’autosuffisance, du moins, pendant l’été. Pour ce faire, Laurent et Frédéric ont planté plusieurs arbres fruitiers et possède un peu de bétail pour produire aussi leur propre viande. Les surplus de légumes sont mis en conserves ou congelés et ceux impropres à la consommation servent à nourrir les animaux. Les déchets des animaux sont transformés en compost et ultimement utilisés pour la culture des plants l’année suivante. Serres de la Safrenière des Cantons. Photos L. Teasdale Des recommandations pour ceux qui voudraient se lancer? Il faut s’y prendre d’avance et, si possible, monter la serre à l’automne pour être prêt en hiver, pour le début des semis. C’est possible d'opter pour la récupération, bien sûr il est relativement facile de trouver sur le marché de l’usagé d’anciennes de serres qui ne sont plus utilisées... Mais le temps de recherche est aléatoire. Ces projets et témoignages vous ont inspirés? Partagez les vôtres, comme Matthew Cosgrove qui nous a parlé de sa serre simple, résistante et pas chère, ou lisez notre article sur l’autonomie alimentaire ici un concept qui fait son chemin, en ville comme en banlieue en Québec.
Prévoirune entrée et des fenêtres de ventilation. Si vous avez opté pour une option de toit à pignon, le meilleur éclairage dans une telle structure est lorsque vous vous déplacez du sud au nord. Hauteur. Il vaut mieux s'arrêter dans un bâtiment dans lequel il vous sera pratique de travailler, où vous pourrez vous déplacer en entier et vous déplacer librement. Ces structures
Pour créer votre mini-serre, il est conseillé de privilégier les petites plantes comme les cactées et les succulentes, mais aussi les orchidées miniatures, les plantes charnues ou les mini-plantes tropicales comme la fougère. Remarque il est déconseillé de mélanger différents types de plantes dans une Comment faire des arceaux de serre ?2 Comment faire une serre avec de vieilles fenêtres ?3 Comment faire une petite serre en bois ?4 Les 5 meilleures manieres de fabriquer une serre de jardin soi meme en vidéo5 Comment faire un petit tunnel pour le jardin ?6 Quel est le meilleur matériaux pour une serre ?7 Comment faire tenir un tuyau PVC ?Choisissez la longueur que vous souhaitez en fonction du nombre de cerceaux dont vous disposez. La largeur doit correspondre au diamètre de votre poteau. Voir l'article Comment conserver fleur de pampa. A l’intérieur du cadre, fixez vos arceaux un à un en les enfonçant dans le sol en les gardant distants de 40 à 50 cm. Vissez-les avec les tenir une bâche au sol ? Pour avoir une tête de serre étroitement étirée, elle doit être séparée d’environ 20 cm des arches de votre serre. Il faut l’étirer deux fois. Pour commencer, vous devrez installer votre tête de serre dans une tranchée d’environ 30 cm de hauteur et de faire une serre avec un tuyau en PVC ? Voici les matériaux qu’il a achetés à la quincaillerie 14 tuyaux de 1 ¼ pouce, 12′ de long pour les tuyaux de 2 pouces pour la section à 80 pieds par 2×6 pour les cadres de plancher et les portes. …Environ 60 pieds de 2×4 pour maintenir les cerceaux utiliser le plastique pour un effet de serre ? Une serre de jardin en polyéthylène se distingue par sa capacité à laisser passer la lumière 90%, sa facilité de transport et sa petite taille. C’est aussi la solution économique, mais a une durée de vie assez courte par rapport aux autres types de feuilles plastiques. Les 12 meilleurs conseils pour construire une cabane de jardin Les 6 meilleures manieres de monter un abri de jardin en métal VIDEO 6 astuces pour faire un jardin japonais exterieur Conseils pour tresser facilement une chaise de jardin Les 12 meilleures manieres de choisir son salon de jardin en resineLes deux bas côtés charnières doivent être 10 à 15 cm plus longs que les boutons devant côté ouverture. Plus la pente de la fenêtre est grande, mieux l’eau de pluie s’écoulera facilement. Lire aussi Comment brancher aspirateur piscine skimmer. Les tasseaux sont placés dans chaque coin et servent de structure à l’effet de recycler les vieilles fenêtres ? La première réponse est de le confier directement à l’entreprise que vous avez choisie pour modifier vos fenêtres. Il peut également prendre soin de vos anciennes fenêtres indépendamment du matériau en les déposant directement dans une déchetterie, un centre de tri ou en les conservant pour faire un effet de serre souterrain ? Les éléments de l’effet de serre enterré La toiture doit donc être étanche, le remplissage du mur nord suffisamment raide pour évacuer l’eau au maximum et éventuellement recouvert d’une bâche étanche, et le sol doit être à au moins 1,5 m du sol . au-dessus de la nappe mini serre en bois peut répondre à tous vos besoins. Pour commencer, prenez des mesures de l’endroit où vous obtenez votre effet de serre. Sur le même sujet Comment assouplir son bassin. Lorsque la mesure est faite, le cadre doit être fait coupez les planches de bois en fonction de la longueur mesurée et fixez-les avec des fabriquer soi-même une petite serre ? Le moyen le plus pratique est de fabriquer une mini serre avec des bouteilles en plastique. Il s’agit de faire un simple effet de serre. Pour ce faire, il vous suffit de couper les bouteilles en deux et de remplir la partie inférieure de terre. Ensuite, plantez les graines dans des faire une mini serre en bois ? Une mini serre en bois. Pour fabriquer une mini serre de jardin en bois avec armature, il vous faudra 8 feuilles de couverture, 1 feuille de polycarbonate 0,50 x 1 m, 4 charnières, des vis à bois et autres vis, 2 écrous à oreilles et 4 machines à laver. Découpez 2 planches de 4 x 60 cm principe de réalisation du tunnel forcé est le suivant voûtes végétales espacées d’un mètre au-dessus du lit de culture. Installez un voile forcé sur la proue. A voir aussi Les 20 meilleurs Tutos pour planter jacinthe. Attachez le châle avec une ficelle solide aux morceaux plantés dans le sol à chaque extrémité du créer un effet de serre mini-tunnel ?Quel est le meilleur matériaux pour une serre ?L’aluminium est le matériau le plus populaire pour la structure d’une serre en raison de sa praticité et de sa résistance. De plus, il nécessite très peu d’entretien. Voir l'article Conseils pratiques pour decorer facilement son jardin. Une structure en aluminium a également une durée de vie remarquable qui peut atteindre des centaines d’ plaque utiliser pour un effet de serre ? Le polycarbonate traité anti-UV est idéal pour vos serres de jardin. Le polycarbonate, plus connu sous les marques Makrolon ou Lexan, est un matériau transparent comme le verre. Il est facile à couper et à percer, mais sa principale qualité est sa grande résistance aux chocs. C’est presque polycarbonate pour un effet de serre ? Quel polycarbonate utiliser dans une serre ? Deux types de polycarbonate s’offrent à vous polycarbonate alvéolaire et transparent. Le polycarbonate cellulaire est reconnu pour ses propriétés isolantes et résistantes. L’isolation dépend principalement de l’épaisseur du le tuyau PVC sur un établi sans trop le serrer pour ne pas le casser. Voir l'article Conseils pour planter pivoine. Si le tuyau est de petit diamètre, placez-le simplement sur un tabouret stable, placez votre pied dessus et maintenez-le avec votre main que la scie ne tient protéger un tuyau PVC enterré ? Remplir la colle PVC au pinceau, en 30 à 60 secondes, dans les deux sens, sur une extrémité dans le sens longitudinal, sur le tube à l’entrée de l’emboîture. Assembler immédiatement les deux éléments complètement, jusqu’au repère, surtout sans torsion. Essuyez les taches de colle avec un s’adaptent les tuyaux en PVC ? Essuyer avec un chiffon et de la colle en évitant le superflu. Monter directement le tube dans le manchon qui aligne les repères marqués. Tapez sur toutes les bouteilles d’adhésif. Je suis Florie, passionnée par les fleurs, les plantes et la nature en général. J ai créé mon propre site internet dédié à ce sujet, où je partage mes connaissances et mes astuces avec tous ceux qui souhaitent apprendre à mieux connaître et apprécier la beauté des plantes. Etapespour fabriquer une serre à semis DIY 1 – Commencer par bien nettoyer les vieilles planches avec une brosse humide. 2 – Puis, mesurer la largeur et la hauteur de la fenêtre récupérée et découper les planches aux dimensions de la fenêtre.

Avec cette nouvelle année, immonot espère que chacun va trouver la maison qui lui correspond. Pour exaucer ce souhait, votre notaire vous confère les pouvoirs immobiliers » qui vous aideront à prendre les bonnes décisions ! Découvrez les 5 vœux qu'il vous faut formuler. Eh oui, l'année 2019 semble tout indiquée pour former de bons vœux immobiliers. Les prix des maisons ne connaissent qu'une faible augmentation + 1,5 % selon l'Insee, les taux d'intérêt restent à un niveau plancher 1,5 % en moyenne pour un emprunt sur 15 ans et le prêt à taux zéro permet toujours de financer une maison à rénover. Dans ce contexte, les acquéreurs peuvent espérer trouver de belles opportunités sur le marché. À condition toutefois de ne pas se précipiter et d'utiliser les bonnes clés au moment de le coup de cœur doit jouer, la raison doit aussi parler au moment de se décider ! C'est pour cela que le notaire livre quelques-uns de ses secrets afin de réaliser un beau projet. Qu'il s'agisse de l'emplacement, de la fiscalité, des diagnostics, de la performance énergétique ou encore du budget, voilà quelques critères clés à bien étudier pour choisir sa nouvelle notaire vous accompagne dans votre prospection pour que 2019 vous apporte une belle maison ! 1er voeu Un emplacement valorisant Avant de se lancer dans sa recherche immobilière, il convient de s'intéresser en priorité à la géographie des lieux et par conséquent à la situation de votre bien. Pas étonnant, car les notaires vous diront que l'emplacement intervient pour environ 40 % dans le prix d'un les biens situés dans les grandes métropoles et, dans une moindre mesure, dans les villes moyennes se négocient plus cher que dans les zones rurales. Les écarts peuvent en effet aller de 1 à 3 entre une maison de 100 m2 dans une paisible sous-préfecture de province comme Brive-la-Gaillarde et une périphérie de grande métropole comme Talence à côté de Bordeaux. Si l'investissement de départ demande un effort financier plus conséquent, il va sans dire que la revente réservera potentiellement une meilleure attention, grande agglomération ne rime pas nécessairement avec belle opération. En effet, le bien ne doit pas être situé à côté d'une rocade ou d'une ligne Sncf, par exemple, car les nuisances affecteront la qualité du bien et son attractivité sur le marché. Découvrons tous les souhaits à formuler à votre notaire lorsque vous allez définir la situation de votre future maison • elle profite d'un environnement peu bruyant ;• elle se trouve non loin des grands axes routiers ou alors à proximité des commerces et écoles ou bien encore à quelques encablures des transports en commun ;• la carte communale dans les petites villes ou le PLU Plan local d'urbanisme ne présentent pas de projet qui viendrait modifier l'environnement avec la construction d'une zone commerciale dans un proche périmètre. Astuce immonot Prenez rendez-vous avec votre notaire pour lui faire part de votre projet et lui demander conseil sur les secteurs où il faut acheter en priorité. 2e voeu Des diagnostics rassurants Les annonces immobilières donnent déjà la tendance puisqu'elles affichent la classe énergie du bien avec les lettres A à G. Celles-ci résultent du DPE diagnostic de performance énergétique qui renseigne sur les qualités environnementales d'un logement ou d'un bâtiment, en évaluant sa consommation d'énergie et son impact en termes d'émissions de gaz à effet de serre. Le diagnostic comprend également des recommandations pour économiser de l' à titre de conseil, ces propositions de travaux montrent comment améliorer la performance énergétique du DPE s'ajoutent d'autres diagnostics immobiliers qui visent à sécuriser la transaction immobilière, au rang desquels nous distinguons les contrôles amiante, plomb, termites, installation électrique et gaz, assainissement, et servitudes risques» plus des informations sur les sols. Plus tôt ils vont être consultables et mieux ce sera pour l'acquéreur qui peut ainsi parfaire son niveau d'information sur le bien. Sachant que le notaire apportera toutes les précisions sur les diagnostics qui doivent vous alerter avant d'acheter • en l'absence d'un des différents diagnostics exigés, la responsabilité du vendeur peut être engagée ;• des constats alarmants au niveau des installations gaz ou électricité vont nécessiter des travaux ;• toute présence de plomb ou amiante présente un risque pour la santé ;• la mise en conformité de l'installation d'assainissement non collectif devra être réalisées par l'acquéreur au plus tard un an après la signature de l'acte de vente ;• l'état des risques et pollutions doit avoir été rempli moins de 6 mois avant la signature de la promesse de vente ou, à défaut, à l'acte de vente ou du bail. Conseil immonotDemandez à prendre connaissance des rapports de diagnostics bien avant de signer le compromis de vente chez le notaire. Cela vous donne une bonne vision par rapport à la qualité du bien. 3e vœu Des performances énergétiques étonnantes ! Si l'aspect environnemental devenait le critère de choix numéro 1 ? Les dernières annonces du gouvernement à l'heure où nous écrivons ces lignes nous confirment, que même dans la maison, les chauffages au fuel vont passer à la trappe ! En effet, à échéance de 10 ans, les chaudières fonctionnant avec cette énergie devraient être remplacées par des dispositifs plus respectueux de l'environnement. Ce qui incite les futurs propriétaires à prendre la dimension chauffage en considération. Selon leur choix immobilier, il faudra peut-être prévoir un budget supplémentaire pour financer une nouvelle installation. Parmi les solutions alternatives au fuel, nous retiendrons • la chaudière gaz si la maison peut être raccordée au réseau du gaz de ville ;• la pompe à chaleur air/eau dans la mesure où la construction bénéficie d'un plancher chauffant de sorte à obtenir un bon compromis confort/prix ;• le poêle à bois qui constitue surtout un chauffage d'appoint ;• ou encore un système à géothermie avec captage en sous-sol ou en financer l'installation d'un nouveau chauffage, l'éco-prêt à taux zéro permet d'emprunter jusqu'à 30 000 € sans intérêts à condition de réaliser un bouquet de 3 travaux remplacement de système de chauffage, production d'eau chaude sanitaire à énergie renouvelable et isolation thermique de la moitié des fenêtres, par exemple. Et il faut que le bien ait été construit avant le 1er janvier 1990. D'autres aides existent dans le cadre du programme Habiter Mieux » de l'Anah. Info immonotPensez à prendre un avis auprès des Espaces Infos Énergie qui délivrent des conseils et préconisent un audit énergétique. 4e vœu Une fiscalité avenante C'est un vœu pieux et c'est bien légitime comment limiter au maximum la pression fiscale générée par un bien immobilier. Ce qui nous amène à prendre en compte • la taxe d'habitation qui va être progressivement réduite pour 80 % des ménages, et qui disparaîtrait pour l'ensemble des foyers à partir de 2020 ;• la taxe foncière, dont le sort n'est pas remis en question, et qui représente la plus grosse charge. Son mode de calcul comprend la valeur locative cadastrale avec un abattement de 50 % et le taux voté par les collectivités territoriales communes, intercommunalités et départements. Bon plan immonotDemandez au vendeur de vous fournir les relevés d'imposition ou demandez une simulation au service des impôts en charge du secteur. 5e vœu Un budget intéressant Le budget reste le nerf de la guerre ! Mais le notaire dispose de plusieurs cordes à son arc pour limiter les ses atouts maîtres, nous apprécierons • des honoraires de négociation parmi les plus avantageux du marché, qui sont compris entre 3 et 6 % du prix d'acquisition ;• des biens vendus au juste prix car le notaire réalise une expertise immobilière pour déterminer sa valeur ;• les ventes aux enchères sur immonot, 36h immo, qui permettent d'accéder à des biens très attractifs et de faire des offres d'achat en ligne. Astuce immonot Prenez contact avec les notaires du secteur de votre recherche et informez-les de votre projet. Ils sauront vous conseiller ! Maison récente ou ancienne ? FAITES PARLER RAISON ET PASSION ! Si le charme de l'ancien repose souvent sur la beauté des vieilles pierres, il peut aussi se révéler au travers des constructions plus contemporaines. Découvrons quelques qualités et défauts pour guider notre les vieilles bâtisses possèdent un charme incomparable et des matériaux d'une noblesse rare. Elles peuvent en outre se transformer au gré de leurs nouveaux propriétaires pour se façonner à leur mode de vie. Quant aux maisons plus récentes, elles offrent souvent de beaux espaces de vie et une luminosité très appréciable, le tout dans un niveau de confort incomparable. Ce qui permet de poser ses valises sans réaliser de gros si les constructions des 50 dernières années réservent de beaux volumes, elles pèchent parfois au niveau de leur isolation. Il faut préférer les maisons à partir des années 80 qui comportent doubles-cloisons et double-vitrage époque de la première réglementation thermique de 1974. S'il s'agit de biens anciens à restaurer, le budget risque de s'envoler compte tenu des nombreux travaux à réaliser, murs, toiture, isolation, chauffage…CONSEIL dans tous les cas, demandez l'avis de votre notaire qui, en bon expert immobilier, saura apprécier l'ampleur des travaux et le potentiel qu'offre le bien pour l'habiter ou le renégocier. Christophe Raffaillac Dernière modification le 09/01/2019

Uneserre construite avec de vieilles fenêtres peut être complètement en verre mais s'il n'y a pas assez de vitres de la bonne taille, vous pouvez encadrer avec le bois. Fixez les fenêtres au cadre avec des charnières de sorte que vous pouvez les ouvrir et les fermer pour la ventilation. Àmazaye sur un terrain de 973 m², maisons bebium vous propose de réaliser cette maison neuve bioclimatique prête à habiter d'une surface de 94.35 m² habitables avec 4 ch Bienvenuesur le topic construction L'envie de (faire) construire une maison vous démange ? Vous [] - Auteur : kida - Page : 2663 - Pages : 4749 - Dernier message : 24-08-2022 Forum | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop : Recherche : 971 connectés FORUM HardWare.fr Discussions Vie pratique [Topic Unik] Construire ou rénover Lescadres de fenêtres en bois et quelques vieilles planches conviennent à la construction d'une serre. Les cadres de fenêtre doivent être démontés en deux parties: les évents et les ouvertures de fenêtre. Une porte est fabriquée à partir de l'ouverture de la fenêtre, en la vissant dans une planche de 20 mm d'épaisseur. La porte est creusée dans le sol.
\n\n \nconstruire une serre avec de vieilles fenetres
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