Lensemble du processus de parties cachĂ©es, dâombres, et de lissage doit ĂȘtre repris aprĂšs chacune de ces transformations, et le temps rĂ©el, qui consiste Ă prĂ©senter successivement des images assez proches pour que la transition soit imperceptible, nâest Ă©videmment accessible quâĂ des calculateurs trĂšs performants : câest depuis toujours le problĂšme du
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ARM annonce des puces spĂ©cialement conçues pour l'Internet des Objets, dont un coeur de microcontrĂŽleur Cortex-M85 pour les boitiers IoT, et un design Corstone-1000 pour le traitement de l'IA Ă la pĂ©riphĂ©rie. La feuille de route d'ARM pour ses designs de rĂ©fĂ©rence pour les Ă©quipements IoT. CrĂ©dit ARM Le dernier design de microcontrĂŽleur Cortex-M85 dâARM Holdings pourra fournir du calcul haute performance Ă la pĂ©riphĂ©rie. Le concepteur annonce aussi deux plates-formes pour accĂ©lĂ©rer le dĂ©veloppement des appareils IoT. Normalement, la gamme de contrĂŽleurs Cortex-M est destinĂ© aux petits terminaux basse consommation, comme les montres intelligentes, mais le Cortex-M85 est plus performant que le reste de la gamme. Il amĂ©liore en particulier certaines opĂ©rations d'intelligence artificielle comme la reconnaissance vocale sur les appareils edge, les produits de maison connectĂ©e et les drones notamment. Les dĂ©veloppeurs prĂ©parent l'IoT de demain, mais ils doivent Ă la fois rĂ©pondre Ă une demande de performance et de sĂ©curitĂ© toujours plus grande et suivre des flux de dĂ©veloppement moins complexes », a dĂ©clarĂ© dans un communiquĂ© Mohamed Awad, vice-prĂ©sident IoT & Embedded chez le designer de puces. Le Cortex-M85 est une composante du programme ARM Total Solutions for IoT, lancĂ© par le britannique il y a six mois. Ces designs de sous-systĂšmes prĂ©-intĂ©grĂ©s offrent une expĂ©rience plus clefs en main et demandent moins de travail aux concepteurs de puces Nvidia, Qualcomm, Samsung, Texas Instruments⊠pour rendre leurs designs opĂ©rationnels. Le programme comprend Ă©galement le service cloud ARM Virtual Hardware pour tester les dispositifs basĂ©s sur la plateforme en se passant des dĂ©clinaisons de silicium physique. Le service inclut aussi des modĂšles et des outils d'apprentissage machine ML pour simplifier le dĂ©veloppement et accĂ©lĂ©rer la conception des produits. Principal Ă©lĂ©ment du programme ARM Total Solutions for IoT, Corstone dĂ©signe une sĂ©rie de conceptions prĂ©-intĂ©grĂ©es combinant des designs de cĆur de CPU ARM avec d'autres blocs de construction IP qui accĂ©lĂšrent le dĂ©veloppement des designs de processeurs verticaux. Dans le cadre de cette annonce, ARM a lancĂ© deux designs Corstone pour les appareils ayant des besoins de performances plus Ă©levĂ©s, lâun appelĂ© Corstone-310, dont le design est basĂ© sur le cĆur Cortex-M85, pour les applications de reconnaissance vocale et lâautre appelĂ© Corstone-1000 pour les terminaux edge natifs du cloud. AssociĂ© au programme Total Solution for Voice Recognition dâARM, le Corstone-310 est destinĂ© Ă des appareils du genre haut-parleurs intelligents, thermostats, drones et robots industriels, qui pourraient utiliser le contrĂŽle vocal. ARM Total Solutions for IoT combine les designs de rĂ©fĂ©rence Corstone SoC basĂ©es sur Cortex-A et -M avec la plate-forme ARM Virtual Hardware Targets pour des tests virtuels basĂ©s sur le cloud. CrĂ©dit ARM AssociĂ© Ă lâoffre Total Solution for Cloud Native Edge Devices de ARM, le Corstone-1000 est une version plus haut de gamme. Il est destinĂ© aux charges de travail applicatives qui nĂ©cessitent un matĂ©riel haute performance et fonctionnent avec un systĂšme d'exploitation complet comme Linux. Le Corstone-1000 est basĂ© sur l'architecture Cortex-A, beaucoup plus performante que la plateforme Cortex-M. Le Corstone-1000 fait Ă©galement partie du programme de certification SystemReady du fournisseur, qui garantit que le CPU et les sous-systĂšmes sont entiĂšrement intĂ©grĂ©s et prĂȘts Ă lâemploi. Le Cortex-1000 prend Ă©galement en charge le projet Cassini d'ARM, destinĂ© Ă simplifier les expĂ©riences logicielles natives » pour les dĂ©veloppeurs qui Ă©crivent des applications fonctionnant sur des processeurs Cortex-A. Support Ă©largi de la simulation de CPU Presque toujours, afin de rĂ©duire les coĂ»ts, les tests de CPU sont d'abord effectuĂ©s dans des simulateurs avant la production du silicium de test proprement dit. Le britannique fournit des simulateurs via son service ARM Virtual Hardware AVH. Ces plates-formes de test permettent aux dĂ©veloppeurs de vĂ©rifier et de valider les applications embarquĂ©es et IoT pendant le cycle complet de conception logicielle sans avoir besoin dâun vrai hardware physique. Elles proposent un grand nombre de technologies de modĂ©lisation pour simplifier le dĂ©veloppement et la configuration des fermes de cartes processeurs. DĂ©sormais, lâoffre ARM prend en charge les deux conceptions de sous-systĂšmes Corstone ainsi que sept cĆurs Cortex-M. Les Ă©diteurs de logiciels indĂ©pendants et les fournisseurs de services cloud pourront ainsi tester des applications avec la gamme Cortex-M. Le service inclut aussi des hardwares basĂ©s sur ARM dâentreprises partenaires, dont ceux de NXP Semiconductors, de ST Microelectronics, et des fabricants du Raspberry Pi. Activationde l'alarme avec des tag nfc un noeud fantome Antenne dĂ©portĂ©e impossible de dĂ©marrer daemon Ă©tat de noeuds en "probe" et "cache load" [RĂ©solu] Affichage message (notifs) sur le mode design Tracker bluetooth sans marque Connexion impossible depuis passage en HTTPS presentation bb29 Suggestion d'Ă©volution : ping http [RESOLU] Vous ĂȘtes un acteur de la construction et vous avez dĂ©cidĂ© dâengager votre transition vers lâĂ©conomie circulaire. Votre objectif ? Vendre les matĂ©riaux rĂ©employables issus de vos chantiers de construction ou de dĂ©construction, ou en acquĂ©rir afin de les incorporer Ă votre prochain projet. Mais dans votre Ă©lan, une crainte vous freine quelle est la responsabilitĂ© du vendeur de matĂ©riaux de construction rĂ©employĂ©s ? Quand peut-elle ĂȘtre engagĂ©e, et Ă quel titre ? La rĂ©ponse Ă toutes vos questions dans cet article. 1. La responsabilitĂ© avant la vente lâobligation dâinformation Vous devez ĂȘtre particuliĂšrement vigilant sâagissant des informations que vous mettez Ă disposition de potentiels futurs acheteurs le droit vous impose de lui communiquer toute information dĂ©terminante de son consentement 1. La vente pourra ĂȘtre annulĂ©e par la suite si ces informations nâont pas Ă©tĂ© communiquĂ©es. Mais quâest-ce quâune information dĂ©terminante me direz-vous ? HĂ© bien le code civil considĂšre quâil sâagit de celles prĂ©sentant un lien direct et nĂ©cessaire avec le contenu du contrat » par exemple les substances contenues dans le matĂ©riau ou la technique de dĂ©pose ou la qualitĂ© des parties » par exemple le fait que vous soyez une sociĂ©tĂ© rĂ©guliĂšrement inscrite au RCS ou solvable. Bon, ça nĂ©cessite toujours une apprĂ©ciation au cas par cas malheureusement⊠Il nâest donc pas possible dâĂ©tablir abstraitement une liste des informations dĂ©terminantes Ă donner Ă votre potentiel acheteur, qui serait valable pour toutes les ventes de matĂ©riaux Mea maxima culpa. Le conseil 1 si vous vendez un matĂ©riau en vue de son rĂ©emploi, donnez TOUTES les informations en votre possession localisation initiale du matĂ©riau, durĂ©e de son emploi jusquâĂ aujourdâhui, existence possible de traces de substances ou autres, limitation dâusage connue, producteur ou fournisseur initial, etc. 2 Donnez ces informations en format manuscrit papier ou Ă©lectronique, avec date faisant foi sâil y a un souci par la suite, câest au vendeur de prouver quâil a effectivement dĂ©livrĂ© ces informations. 2. La responsabilitĂ© encadrĂ©e lors de la vente la rĂ©daction impĂ©rative dâun contrat Dans le cadre dâune vente, câest notamment le contrat qui fixera les conditions de garantie et lâĂ©tendue des obligations du vendeur. Câest Ă©galement ce contrat qui fera foi sâagissant des qualitĂ©s de la chose vendue ou du prix convenu. Les conditions gĂ©nĂ©rales de ventes CGV pourront Ă©galement vous permettre dâencadrer votre responsabilitĂ©. En toute hypothĂšse soyez clair, exhaustif et prĂ©cis, parce que Tout pacte obscur ou ambigu sâinterprĂšte contre le vendeur »2. Le conseil Ne lĂ©sinez pas sur la signature dâun contrat bien fait ! Vous pouvez acquĂ©rir un modĂšle ajustable et lâutiliser aprĂšs systĂ©matiquement. PrĂ©voyez Ă©galement des CGV en bĂ©ton armĂ©. 3. La responsabilitĂ© aprĂšs la vente le transfert des risques Ă lâacheteur et la naissance automatique de nouvelles obligations pour le vendeur vices cachĂ©s, produits dĂ©fectueux, conformitĂ© a Le vendeur nâest plus responsable en principe des risques encourus par le matĂ©riau Ă compter de la vente Le droit prĂ©voit tout dâabord que le transfert des risques sâeffectue simultanĂ©ment au transfert de propriĂ©tĂ© lors de la conclusion du contrat de vente3. ConcrĂštement quand vous signez le contrat ou lors de lâĂ©change des accords sur le matĂ©riau vendu et le prix auquel il est vendu, lâacheteur devient propriĂ©taire du matĂ©riau, et sâil arrive un souci dâici la remise en main propre du matĂ©riau, câest le problĂšme de lâacheteur par exemple si en cours de livraison le matĂ©riau est altĂ©rĂ©, cassĂ© ou dĂ©gradĂ©, câest contre le livreur que lâacheteur devra se retourner. Le vendeur nâest pas responsable. Attention Le contrat de vente peut prĂ©voir une clause de rĂ©serve de propriĂ©tĂ© », pour que le vendeur assume les risques jusquâĂ la remise effective des matĂ©riaux Ă lâacheteur. Donc lisez bien le contrat ! b Le vendeur peut rester responsable en cas de produit dĂ©fectueux Le matĂ©riau de construction rĂ©employĂ© demeure un produit, mĂȘme aprĂšs avoir Ă©tĂ© incorporĂ© dans la nouvelle construction4. Par suite, la responsabilitĂ© du fait des produits dĂ©fectueux sâapplique. Si vous ĂȘtes vendeur, votre responsabilitĂ© pourra donc ĂȘtre recherchĂ©e en votre qualitĂ© de fournisseur »5 â si la dĂ©fectuositĂ©6 du matĂ©riau rĂ©employĂ© porte atteinte Ă une personne par exemple si une prise Ă©lectrique rĂ©employĂ©e conduit Ă blesser gravement une personne lors dâune Ă©lectrocution, â si la dĂ©fectuositĂ© du matĂ©riau rĂ©employĂ© porte atteinte Ă un autre bien que le produit lui-mĂȘme par exemple si un vernis issu de fins de chantier » conduit Ă abĂźmer durablement les surfaces en bois sur lesquelles il a Ă©tĂ© appliquĂ©, si le prĂ©judice est de 500 euros minmum7. SAUF si vous indiquez dans un dĂ©lai de 3 mois Ă compter de la demande de la victime, lâidentitĂ© du producteur ou du fournisseur initial du produit8. Le conseil indiquez expressĂ©ment dans le contrat de vente le nom lâadresse, etc. du producteur ou du fournisseur initial du matĂ©riau, et invitez dans le contrat lâacheteur Ă se renseigner auprĂšs de ce dernier sâagissant9 â des conditions effectives dâune possibilitĂ© de rĂ©emploi du produit, avec Ă©ventuellement lâassurance dâun maintien de ses propriĂ©tĂ©s, â des conditions dâemploi Ă respecter pour obtenir un effet conforme Ă lâusage raisonnablement attendu. Rappel En tant que vendeur, il vous incombe dâĂȘtre particuliĂšrement vigilant sâagissant de la prĂ©sentation du produit lors des informations dĂ©livrĂ©es avant la signature du contrat et des informations figurant dans le contrat. Renvoyez systĂ©matiquement et expressĂ©ment vers le producteur ou le fournisseur initial. c Le vendeur peut rester responsable en cas de non-conformitĂ© du matĂ©riau Si vous ĂȘtes un vendeur agissant dans le cadre de votre activitĂ© professionnelle et câest a priori le cas si vous ĂȘtes un acteur de la construction -artisan, architecte, maĂźtre dâĆuvre, etc- et que vous vendez des matĂ©riaux de construction en vue de leur rĂ©emploi et que vous vendez Ă un acheteur non professionnel un consommateur lambda, vous pourrez Ă©galement ĂȘtre tenu de la garantie de conformitĂ©. Dans cette hypothĂšse, vous ĂȘtes tenu de garantir que le matĂ©riau â prĂ©sente effectivement les caractĂ©ristiques dĂ©finies dâun commun accord dans le cadre de la vente, â ou est propre Ă lâusage spĂ©cial recherchĂ© par lâacheteur, sâil lâavait portĂ© Ă votre connaissance et que vous lâaviez acceptĂ©. Par exemple, vous ĂȘtes un artisan et vous vendez du carrelage ayant dĂ©jĂ servi en vue de son rĂ©emploi Ă Monsieur ou Madame tout-le-monde, qui veut refaire lui-mĂȘme un weekend le sol de sa salle de bain. Sâil vous a dĂ©crit lâusage quâil voulait en faire, et que vous lui avez dit feu vert, vous ĂȘtes lĂ©galement obligĂ© de garantir que le carrelage que vous leur vendez est conforme Ă cet usage. Lâacheteur peut faire jouer la garantie de conformitĂ© dans les 2 ans suivants la vente du matĂ©riau. A noter Ă©galement que le dĂ©faut de conformitĂ© sera prĂ©sumĂ© sâil est constatĂ© dans les 6 mois suivants la dĂ©livrance du matĂ©riau de construction10. Ne vous inquiĂ©tez pas, vous pourrez toujours combattre cette prĂ©somption en montrant que ce dĂ©faut nâexistait pas lors de la vente et pour ça, prenez des photos du matĂ©riau avant de le vendre !. Si la rĂ©paration et le remplacement du matĂ©riau sont impossibles, lâacheteur pourra vous demander le remboursement intĂ©gral et dans ce cas il vous rendra le matĂ©riau, ou il pourra vous demander de rembourser seulement une partie et dans ce cas il gardera le matĂ©riau. Le conseil Si vous vendez vos matĂ©riaux de construction Ă des non-professionnels consommateurs lambda, prenez rigoureusement des photos des matĂ©riaux avant la vente, et mettez bien par Ă©crit lors de la vente les caractĂ©ristiques du matĂ©riau que vous pouvez garantir, ou lâusage recherchĂ© par lâacheteur si vous pouvez le garantir. Bon Ă savoir vous ĂȘtes lĂ©galement obligĂ© dâinscrire lâexistence et les modalitĂ©s de mise en Ćuvre de la garantie de conformitĂ© dans les CGV, lorsque vous vendez des matĂ©riaux en vue du rĂ©emploi Ă des non-professionnels11. d Le vendeur reste responsable en cas de vice cachĂ© Le droit a instaurĂ© une autre garantie lĂ©gale la garantie des vices cachĂ©s12, qui joue aussi bien dans le cas des matĂ©riaux neufs que des matĂ©riaux dâoccasion, destinĂ©s au rĂ©emploi. Elle joue Ă©galement indiffĂ©remment quâil sâagisse dâune vente en B2B ou dâune vente en B2C. Comment ça fonctionne ? Dans les 2 ans suivants la vente, le vendeur de matĂ©riaux destinĂ©s au rĂ©emploi peut ĂȘtre tenu de rembourser le prix du matĂ©riau rĂ©employable vendu, soit totalement dans ce cas on lui retourne le produit, soit partiellement dans ce cas lâacheteur conserve le produit, SI lâacheteur prouve quâil existe un vice cachĂ©. 3 conditions pour quâil existe effectivement un vice cachĂ© » le dĂ©faut ne devait pas ĂȘtre apparent lors de lâachat par exemple, sâil sâagit dâun matĂ©riau lĂ©gĂšrement abĂźmĂ© dans le cadre de la dĂ©pose, mais que ces petits dĂ©fauts Ă©taient signalĂ©s et visibles lors de la vente du matĂ©riau, lâacheteur ne pourra pas invoquer un vice cachĂ©, le dĂ©faut doit rendre le matĂ©riau impropre Ă lâusage auquel on le destine ou diminuer trĂšs fortement son usage par exemple, sâil a Ă©tĂ© convenu initialement que dâanciennes portes seront destinĂ©es Ă ĂȘtre rĂ©employĂ©es pour faire des tables de jardins aprĂšs dĂ©coupe et ponçage, lâacheteur ne pourra pas se prĂ©valoir dâun vice cachĂ© si les portes ne sont pas aptes Ă ĂȘtre rĂ©employĂ©es comme portes, exister au moment de lâachat par exemple, si câest le matĂ©riau est esquintĂ© dans le cadre dâun nettoyage inadaptĂ© rĂ©alisĂ© par lâacheteur, ultĂ©rieurement Ă la vente, ce-dernier ne pourra pas se prĂ©valoir de la garantie des vices cachĂ©es. Attention si lâacheteur prouve que vous connaissiez ce vice la mauvaise foi est un trĂšs vilain dĂ©faut en affaires, il pourra demander, en plus du remboursement, des dommages et intĂ©rĂȘts ! Le conseil Prenez des photos des matĂ©riaux avant la vente voire faites-les contrĂŽler ou expertiser par un bureau dâĂ©tudes si vous avez les moyens ou que la valeur des matĂ©riaux le justifie, dĂ©crivez dans le contrat de vente les caractĂ©ristiques du matĂ©riau surtout ses Ă©ventuels dĂ©fauts apparents, comme si vous rĂ©alisiez un Ă©tat des lieux locatif, et prĂ©cisez lâusage auquel il est destinĂ©. Bon Ă savoir Si vous vendez vos matĂ©riaux de construction rĂ©employables Ă des non-professionnels consommateurs lambda, vous devez inscrire lâexistence et les modalitĂ©s de mise en Ćuvre de la garantie des vices cachĂ©s dans les CGV13. En conclusion, lâĂ©tat du droit en matiĂšre dâĂ©conomie circulaire en est encore Ă ses dĂ©buts, et les dĂ©cisions de justice Ă venir dans ce domaine viendront enrichir cette premiĂšre analyse. Cet article a donc vocation Ă ĂȘtre prĂ©cisĂ© et nuancĂ© dans les annĂ©es Ă venir. Et maintenant que vous connaissez les obligations et les risques juridiques en cas de vente de matĂ©riaux de construction pour le rĂ©emploi, nâhĂ©sitez plus cap sur lâĂ©conomie circulaire ! 1 Article 1112-1 du code civil. 2 Article 1602 du code civil. 3 Article 1583 du code civil. 4 Article 1245-2 du code civil. Sont des produits, soumis Ă la responsabilitĂ© du fait des produits dĂ©fectueux, tout bien meuble, mĂȘme sâil est incorporĂ© dans un immeuble ». 5 Article 1245-1 du code civil. 6Article 1245-3 du code civil Un produit est dĂ©fectueux [âŠ] lorsquâil nâoffre pas la sĂ©curitĂ© Ă laquelle on peut lĂ©gitimement sâattendre. Dans lâapprĂ©ciation de la sĂ©curitĂ© Ă laquelle on peut lĂ©gitimement sâattendre, il doit ĂȘtre tenu compte de toutes les circonstances et notamment de la prĂ©sentation du produit, de lâusage qui peut en ĂȘtre raisonnablement attendu et du moment de sa mise en circulation. ». Dans le cas des matĂ©riaux rĂ©employĂ©s, la dĂ©fectuositĂ© sera probablement souvent Ă©cartĂ©e, puisque la majoritĂ© des produits ne sont pas conçus initialement pour le rĂ©emploi. LâaltĂ©ration de leurs qualitĂ©s physiques, chimiques, esthĂ©tiques, etc est donc souvent prĂ©visible, sâils sont prĂ©sentĂ©s comme issus du rĂ©emploi. 7 DĂ©cret n°2005-113 du 11 fĂ©vrier 2005l. 8 Article 1245-6 du code civil. 9 Cour dâappel de Pau, 22 septembre 2003, N° 01/03624 10 Article L. 217-7 du code de la consommation. 11 ArrĂȘtĂ© du 18 dĂ©cembre 2014 relatif aux informations contenues dans les conditions gĂ©nĂ©rales de vente en matiĂšre de garantie lĂ©gale 12 Article 1641 et suivants du code civil. 13ArrĂȘtĂ© du 18 dĂ©cembre 2014 relatif aux informations contenues dans les conditions gĂ©nĂ©rales de vente en matiĂšre de garantie lĂ©gale. Ă propos de lâauteur Elisabeth Gelot est avocate chez SKOV Avocats. Elle intervient en droit de lâenvironnement et plus particuliĂšrement en matiĂšre dâĂ©conomie circulaire. Enfait, ce brouilleur de signal cachĂ© a Ă©tĂ© inventĂ©. Des choses comme les images et certains styles d'interfĂ©rence de signal cachĂ©s sont conçus pour ressembler Ă un radar. Cet appareil peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un produit avec une large gamme d'applications. Dans l'environnement de la vie quotidienne, les mĂ©nages ordinaires Informaticien et ancien Ă©lectronicien, je rĂ©alise actuellement ma maison avec une installation domotique. Comme il existe de nombreuses configurations et qu'en France, nous sommes Ă la traine sur le sujet, je vous propose un mini-guide domotique. L'objectif, est de permettre aux plus bricoleurs de faire leur installation et aux autres, de savoir ce qu'il doivent prĂ©parer et dĂ©cider. La domotique traitĂ©e ici correspond Ă des systĂšmes centralisĂ©s une lampe avec un dĂ©tecteur de mouvement, un store avec dĂ©tecteur de vent ou un velux avec dĂ©tecteur de pluie reste de la domotique marginale ne nĂ©cessitant pas de connaissance particuliĂšre. 1 Domotique - A quoi ça sert ? La domotique permet de faciliter certaines actions dans la maison domo domicile, donc domotique autiomatisation de la maison. Comme il existe un phĂ©nomĂšne de mode, ce terme revient souvent sans pour autant ĂȘtre "vraiment" de la domotique. J'ajouterai donc que la domotique doit servir Ă amĂ©liorer le confort d'une maison en permettant d'automatiser certaines tĂąches et d'ĂȘtre Ă©volutive. La domotique doit pouvoir connaĂźtre l'Ă©tat de la maison, tirer parti de capteurs lumiĂšre, mouvement, incendie, vent, tempĂ©rature, etc. et agir sur des actionneurs relais, moteurs, lampes... Exemples ouvrir tous les volets d'une seule action, gĂ©rer le chauffage des piĂšces de la maison, modifier les ambiances lumineuses Ă l'aide de scĂ©nario, s'interfacer avec un PC, une centrale alarme, un home-cinĂ©ma... Voici Ă©galement quelques rĂ©ponses sur l'utilitĂ© de la domotique La domotique apporte du confort VRAI commandes Ă distances, centralisation, programmation La domotique rĂ©duit les coĂ»ts par rapport Ă une installation classique FAUX il faut envisager un surcout entre 2000 et 8000 ⏠selon le degrĂ© d'automatisation voulu La domotique rĂ©duit la consommation Ă©lectrique VRAI et FAUX les modules consomment eux-mĂȘmes quelques milliwatts soit une dizaine de watts pour l'ensemble d'une grosse installation. En revanche, l'automatisation d'extinction des lampes et la mise en mode ECO des chauffages est source d'Ă©conomie. La domotique est plus souple qu'une installation classique VRAI il est possible de modifier facilement la correspondance des capteurs et des actionneurs. De plus, le cĂąble BUS se place horizontalement dans les murs, permettant de connecter d'autres capteurs par la suite La domotique rayonne moins / est moins dangereuse VRAI l'utilisation d'une tension continue de 12 Ă 24v n'est pas dangereuse pour le corps humain. Certains argumentent mĂȘme qu'elle n'entraĂźne pas de champs magnĂ©tiques aussi Ă©levĂ©s que des fils alimentĂ©s en 230v... cela Ă©tant, il s'agit d'un dĂ©bat dans lequel je ne souhaite pas m'engager 2 Domotique - Comment cela fonctionne ? Le principe est simple mais nĂ©cessite quelques explications. En Ă©lectricitĂ© classique, un fil part du tableau Ă©lectrique vers l'interrupteur. De l'interrupteur, un autre fil part vers la lampe et enfin un dernier fil part de celle-ci pour revenir au tableau Ă©lectrique. La tension sur l'ensemble des fils est celle du rĂ©seau, soit 230v. En Ă©lectricitĂ© pour domotique, il n'y a que deux fils supportant du 230v l'aller et le retour de la lampe vers le tableau Ă©lectrique. Un relais dans le tableau Ă©lectrique est commandĂ© en 12, 15, 18 ou 24v par un interrupteur. Pour ceux qui connaissent, cela ressemble au fonctionnement des tĂ©lĂ©rupteurs dans les cages d'escalier lorsqu'il y a plus de 3 interrupteurs pour commander les mĂȘmes points de lumiĂšres. Maintenant, la partie la plus complexe le BUS. C'est ce BUS qui est le plus gros avantage de la domotique. Il s'agit gĂ©nĂ©ralement de 4 fils qui relient les interrupteurs et capteurs entres eux. Deux fils sont utilisĂ©s pour l'alimentation des interrupteurs qui sont en fait de mini-ordinateurs et que l'on appelle des "controlleurs" ou "modules". Les deux autres fils servent pour les Ă©changes de donnĂ©es entres les Ă©lĂ©ments constituant le rĂ©seau domotique RX pour RĂ©ception et TX pour Transmission. Ainsi, tous les modules connectĂ©s sur ce cĂąble BUS reçoivent les mĂȘmes messages un protocole permet de gĂ©rer les collisions lorsque deux modules envoient un message en mĂȘme temps. DĂšs lors un problĂšme se pose comment reconnaĂźtre d'oĂč vient le message... et la rĂ©ponse est fournit par le fonctionnement d'une ville et de ses maisons. Chaque module dispose d'une adresse unique ! Lorsque un capteur est actionnĂ©, il envoit un message sur le BUS avec son adresse et son Ă©tat. Tous les actionneurs reçoivent le message mais seuls ceux qui sont concernĂ©s utiliseront ce message pour changer d'Ă©tat. Exemple il y a 10 interrupteurs dans la maison. L'interrupteur N°1 doit agir avec le relais N°11. L'interrupteur N°2 doit agir avec tous les relais N°11, 12, 13....19, 20. Les modules interrupteurs et relais ont une adresse unique de 1 Ă 10 pour les interrupteurs et de 11 Ă 20 pour les relais. 3 Quels sont les marques et les normes domotiques ? Ici, je ne vais pas citer tous les systĂšmes existants mais je crois que quelques liens permettront tout de mĂȘme d'approfondir les informations ci-dessus. X10 probablement la norme la plus connue et la plus ancienne. Elle commence cependant Ă trouver ses limites en nombre d'adresses disponibles notamment et d'aprĂšs ce que j'ai pu lire, n'est pas trĂšs fiable ou sĂ©curisĂ©e. Elle est disponible en filaire ou radiofrĂ©quence/infrarouge. Ce lien correspond Ă un site dĂ©diĂ© Ă cette norme et proposant des modules. KNX/EIB cette norme est plus rĂ©cente qu'X10 et plus robuste. Cependant, la vrai force de KNX/EIB est une interopĂ©rabilitĂ© avec des modules de plusieurs marques Schneider electric, Legrand, Hager, ... en revanche, ses points faibles sont le coĂ»t et une volontĂ© des constructeurs de limiter la programmation de l'installation aux seuls revendeurs probablement un moyen de gĂ©nĂ©rer des offres de services et de maintenance. Domintell il s'agit d'une marque utilisant un protocole propriĂ©taire, donc pas d'interopĂ©rabilitĂ© directe. Par contre les coĂ»ts sont moindres et les possibilitĂ©s nombreuses. Cette marque est surtout prĂ©sente en Belgique. Velbus il s'agit Ă©galement d'une marque utilisant un protocole de BUS pour automobile CAN modifiĂ© vitesse limitĂ©e pour augmenter les distances. Velbus est disponible partout car il s'agit de la sociĂ©tĂ© Velleman matĂ©riels Ă©lectroniques, kits et mesures. QBus la encore une marque propriĂ©taire. Si les modules semblent de qualitĂ©, il vaut mieux connaĂźtre le wallon pour consulter leur site. 4 Domotique - mise en oeuvre Voici donc le passage le plus sensible. Les modules domotique ont deux familles actionneurs modules gĂ©nĂ©ralement dans le tableau Ă©lectrique et capteurs dissĂ©minĂ©s dans toute la maison. La personne qui souhaite mettre en oeuvre de la domotique doit donc le faire avec son Ă©lectricien ou... le faire elle-mĂȘme ! en effet, le retard de la France fait de cette technologie une source de revenu intĂ©ressante pour les installateurs sans pour autant rĂ©pondre aux besoins des utilisateurs. Il faut donc, dĂšs le dĂ©part, envisager la cohabitation des modules domotiques dans la mĂȘme armoire que les disjonteurs, diffĂ©rentiels et autres modules Ă©lectriques ou avoir deux armoires collĂ©es l'une Ă l'autre. Pour information, j'ai dĂ» prendre 2 armoires 144 modules unitĂ© de mesure des armoires Ă©lectriques pour une maison 2 Ă©tages. Ensuite, il faut dĂ©terminer les besoins. Ci-dessous, une liste des fonctions possibles en domotique Lampes sur variateur domotisĂ© lampes de chevet Ă allumage graduel, lampes de salon Ă Ă©clairage d'ambiance tamisĂ©, Ă©clairage diffĂ©renciĂ© jour/nuit pour un couloir, etc. Prises Ă©lectriques commandĂ©es coupure rĂ©elle des appareils en veille, arrĂȘt de ventilateurs l'Ă©tĂ©, du sapin de noĂ«l l'hiver, des chargeurs PC, tĂ©lĂ©phones, ... bref, des prises Ă©lectriques programmables. Lampes sur simple relais Ă©clairage classique mais possibilitĂ© de centralisation pour extinction de toutes les lampes en mĂȘme temps absence, vacances Radiateurs ou fils pilote sur relais contrĂŽle de la tempĂ©rature en fonction d'un capteur de tempĂ©rature ou de la prĂ©sence d'une personne dans la piĂšce Volets roulants sur relais contrĂŽle centralisĂ© des volets roulants fermeture des du 1er Ă partir d'un bouton au RdC par exemple Portail/garage sur relais ouverture simultanĂ©e du garage et du portail, temporisation pour fermeture automatique, interphone, etc. DĂ©tecteur de mouvement sur capteur fonction d'allumage automatique, fonction d'alarme, etc. DĂ©tecteur incendie sur capteur Ă©clairage d'urgence en cas d'incendie, etc. Il en existe d'autres, en fonction de l'imagination de chacun descente Ă©cran gĂ©ant du plafond, ouverture de la piscine, identification biomĂ©trique... ... mais le jour ou votre maison vous appelle "Dave" et vous dĂ©visage de son unique oeil rouge, ne soyez pas surpris de rester enfermĂ© dehors . De mĂȘme si lorsque votre nez est bouchĂ© la porte reste fermĂ©e lorsque vous dites "Cobandant Bidtchel... Ben c'est boi quoi !?!" Ensuite, il faut se procuper un guide de la norme NF C15-100 Ă©lectricitĂ© car les modules domotiques ne remplacent pas les protections Ă©lectriques. A noter le contrĂŽle de prises Ă©lectriques impliquent l'utilisation de relais bi-polaires Phase + Neutre au delĂ de 2 prises. Enfin, il est judicieux de prĂ©voir des blocs interrupteurs de 2 voir 4 boutons poussoirs car le nombre de fonctions Ă contrĂŽler implique Ă©galement plus d'interrupteurs. BTicino et Niko propose des boutons-poussoirs muraux, orientĂ©s domotique. 5 ParticularitĂ©s Il est important de connaĂźtre quelques singularitĂ©s en fonction des marques ou types de domotique retenues dans votre installation. Certaines sont centralisĂ©s un module reçoit l'ensemble des messages et est capables de transmettre de nouveaux messages en fonctions de rĂšgles conditionnelles. D'autres sont dĂ©centralisĂ©es les modules capteurs sont programmĂ©s individuellement pour faire certaines actions automatiquement. Exemple gĂ©rer l'arrosage automatique de 23h Ă 23h59. L'intĂ©rĂȘt d'une centralisation est une programmation plus performante conditions et Ă©tats des modules connus dans le module central L'inconvĂ©nient est une perte totale lorsque ce module tombe en panne. Il est aussi possible de crĂ©er des boutons-fonctions qui exĂ©cutent plusieurs fonctions avec une seule impulsion. Exemple si le bouton "cinĂ©ma" est appuyĂ© alors faire varier la lumiĂšre du salon Ă 50%, baisser les volets roulants du salon, activer la prise du home-cinema. Il s'agit d'un scĂ©nario. La plupart des systĂšmes domotiques peuvent gĂ©rer les scĂ©narios mais pas de la mĂȘme maniĂšre. Certains ne prendront pas en compte l'Ă©tat des volets et un deuxiĂšme appui peut couper la prise de l'ampli et faire remonter les volets. Donc il est important - si vous voulez faire une programmation de scĂ©nario - de lire attentivement les documentations. CoĂ»ts et achats certains modules sont moins chers que leur Ă©quivalent dans une autre marque. S'ils sont Ă la norme X10 ou KNX, il est possible de choisir le moins cher. En revanche, il ne faut pas mĂ©langer les modules des marques utilisant des protocoles propriĂ©taires. D'autre part, je recommande l'utilisation d'un tableau Excel ou OOo calc pour comparer et dĂ©terminer le coĂ»t total d'une installation complĂšte. En effet, certains modules 8 relais de marques X sont moins chers que 2 modules 4 relais chez Y mais les variateurs d'Y sont moins chers que ceux de X... VoilĂ , je vais installer ma domotique dans les jours qui viennent, je vous informerez sur les astuces d'installation concrĂštes.Enfin pour revenir Ă la question, si le souhait est d'avoir absolument du radio (et l'argument de ne pas avoir d'Ă©lectricien posant de la domotique est effectivement trĂšs valable), vu que c'est une technologie de rĂ©novation, il n'y a rien Ă prĂ©voir. Il vaudra mieux tout installer par vous-mĂȘme aprĂšs. Vu que vous en ĂȘtes Ă la MAP, toutes les
Quand vous utilisez une image pour lancer votre container, celle-ci utilise gĂ©nĂ©ralement une image parente. Par exemple, l'image Traefik va utiliser l'image suivante comme base FROM alpine j'obtiens cette information ? En regardant le fichier Dockerfile de Traefik image alpine, Ă la base de mon image Traefik, subit donc quelques ajouts, afin de devenir une nouvelle image. Je pourrais Ă©galement Ă mon tour me servir de cette nouvelle image comme base !Si j'utilise Traefik comme image de base, qui lui-mĂȘme utilise une image alpine comme base....dans ce cas, qu'utilise l'image alpine comme base ?!FROM scratch Bien Ă©videmment cette rĂ©ponse se trouve Ă©galement dans le fichier Dockerfile de l'image ! En rĂ©cupĂ©rant celui-ci sur le Github du projet, on obtient rapidement la rĂ©ponse FROM scratchMais qu'est-ce qui se cache derriĂšre cette image scratch !?Essayons de lancer quelques commandes avec l'image vais commencer par un run de l'image en question docker run -it -rm scratch shJ'obtiens trĂšs rapidement une erreur Unable to find image 'scratchlatest' locally docker Error response from daemon 'scratch' is a reserved donc de pull l'image docker pull scratchDe nouveau une erreur Using default tag latest Error response from daemon 'scratch' is a reserved nameL'information renvoyĂ©e nous indique que ce nom est rĂ©servĂ©. En rĂ©alitĂ©, scratch n'est pas une image comme les autres ! C'est une image virtuelle qui est complĂštement vide ! Depuis Docker la commande FROM scratch prĂ©sente au dĂ©but d'un fichier Dockerfile ne crĂ©era pas de couche supplĂ©mentaire dans notre image. La commande va signaler au processus de construction que nous voulons que la prochaine commande du Dockerfile soit la premiĂšre couche du systĂšme de fichier de notre nous permet de construire des images de base, et pas uniquement des images "systĂšmes d'exploitation" JĂ©rĂŽme Petazzoni avait rĂ©alisĂ© une trĂšs belle sĂ©rie d'articles en ce dĂ©but d'annĂ©e sur la taille des images et comment la minimiser. Au cours de cette sĂ©rie, vous pourrez retrouver un exemple d'utilisation de l'image scratch mais aussi les avantages et les inconvĂ©nients de son utilisation ! Pour rĂ©sumer briĂšvement, voici quelques inconvĂ©nients C'est minimaliste...TrĂšs minimaliste !Pas de shell,Pas d'outil de debug ps, ls, ping, etc ,Pas de librairie dynamique...Mais elle offre certains avantages Surface d'attaque rĂ©duite car seul ce qui est vraiment nĂ©cessaire pour exĂ©cuter votre application est dans l'image,Pull et temps de dĂ©marrage minime,Taille de l' certains cas, comme par exemple pour les appareils IoT, l'image scratch peut-ĂȘtre trĂšs c'est votre besoin qui pourra vous permettre de rĂ©pondre Ă la question suivante Dois-je utiliser la version scratch, alpine ou mĂȘme d'un autre OS de mon image ?Vous en savez maintenant un peu plus sur un des mĂ©canismes des images de Docker !Vous aurez maintenant le choix entre construire vos propres images en utilisant une coquille vide scratch ou utiliser une autre base avec des outils prĂ©-installĂ©s !Et mĂȘme lors du choix de votre image favorite, vous pourrez maintenant regarder si elle possĂšde une version minimaliste Par exemple Traefik ! đDans mon cas je rĂ©alise ce choix en fonction des images et des situations. Par exemple pour Traefik il m'arrive d'utiliser la version scratch puisque j'ai peu de debug Ă faire sur ce container et pour les rares cas problĂ©matiques mode debug de Traefik + dashboard . Je ne vous ai pas montrĂ© comment utiliser cette image pour construire votre propre image minimaliste car les liens qui suivent en regorge Liens utiles pas Ă permettre au blog de continuer Ă exister et Ă fournir un contenu de qualitĂ© - enfin je l'espĂšre - au travers de vos dons sur n'hĂ©sitez pas Ă m'apporter des remarques ou des commentaires sur Twitter, ou ici đ advertisement HP 3PAR StoreServ 8000 Storage Site Planning Manual Abstract This manual provides information about installation planning and preparation for the HP 3PAR StoreServ 8000 Storage systems. Use this document to obtain specific system configuration and installation guidelines for your system and operating site.Le principe indemnitaire en matiĂšre de garantie des vices cachĂ©s nâa cessĂ© de connaĂźtre, depuis quelques annĂ©es, une admission gĂ©nĂ©ralisĂ©e, les tribunaux affirmant que lâacquĂ©reur de la chose viciĂ©e peut choisir dâexercer de maniĂšre autonome lâaction en dommages et intĂ©rĂȘts. Cette derniĂšre nâest pas subordonnĂ©e Ă lâexercice de lâoption que vise lâarticle 1644 du Code civil, lâaction rĂ©dhibitoire ou estimatoire. Mais si cette pĂ©nĂ©tration de lâaction en responsabilitĂ© dans la vie de la garantie des vices cachĂ©s demeure, il semble possible de noter, dans le rĂ©gime que lui construit la Cour de cassation, lâavĂšnement de germes indispensables au bon fonctionnement des deux rĂ©gimes. Il y a actuellement un cheminement en concordance avec leur rationalitĂ© profonde. Fait Ă©cho Ă cette analyse lâaffirmation, au visa des articles 1382 â devenu 1240 â, et 1641 du Code civil, que lâaction en garantie Ă raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue nâest pas exclusive de lâaction en responsabilitĂ© dĂ©lictuelle fondĂ©e sur le dol ou la rĂ©ticence dolosive commis avant ou lors de la conclusion du contrat. On peut voir quâau-delĂ de lâexclusivitĂ© ou de la suprĂ©matie de lâoption sur le fondement de la garantie des vices cachĂ©s, apparaĂźt surtout lâidĂ©e que dans certains cas, lâaction en responsabilitĂ© pourra Ă©galement trouver Ă sâĂ©panouir. La faute dol du vendeur ouvre en rĂ©alitĂ© un large champ dâactions ; au sein de ce rĂ©servoir dâactions », la mise en Ćuvre de lâune ou lâautre action est au libre choix de lâacquĂ©reur de la chose. 1. En matiĂšre du droit de la vente, lâautonomie de lâaction indemnitaire du fait du vice cachĂ© nâa cessĂ© dâĂȘtre affirmĂ©e par plusieurs dĂ©cisions en jurisprudence. Lâaction en rĂ©paration du prĂ©judice Ă©ventuellement subi du fait dâun vice cachĂ© nâest pas subordonnĂ©e Ă lâexercice dâune action rĂ©dhibitoire ou estimatoire et, par suite, peut ĂȘtre engagĂ©e de maniĂšre autonome »1, peut-on lire dans divers arrĂȘts de la Cour de cassation. Si cette introduction rĂ©currente de la responsabilitĂ© dans le rĂ©gime spĂ©cial des actions en garantie a suscitĂ©, de la part de la doctrine, une certaine attention, il apparaĂźt que souvent, celle-ci semble en prendre acte comme dâun mouvement irrĂ©sistible. Pourquoi en effet, devra-t-on se contenter des deux maigres actions quâoffre le rĂ©gime spĂ©cial de la garantie lâaction estimatoire et lâaction rĂ©dhibitoire alors que le droit commun des contrats foisonne dâactions diverses remplacement, dommages et intĂ©rĂȘts, rĂ©solution pour inexĂ©cution, etc. ?2. Il faut dire que face Ă la diversitĂ© des actions offertes Ă lâacheteur déçu de la chose, la rĂ©flexion focalisĂ©e sur lâapplication de lâadage specialia generalibus derogant, les rĂšgles spĂ©ciales dĂ©rogent aux rĂšgles gĂ©nĂ©rales, convainc peu. La rĂšgle donne lâimpression dâune position empreinte de considĂ©rations simplement disciplinaires » il semble ĂȘtre question de faire barrage Ă lâĂ©ventuel envahissement du rĂ©gime de droit commun en lui opposant la banniĂšre du rĂ©gime spĂ©cial. Il est dĂšs lors normal que lâavĂšnement de lâaction indemnitaire dans le rĂ©gime spĂ©cial des actions en garantie finisse par emporter la conviction tant en doctrine quâen De façon discutable, la position de la Cour de cassation laisse ainsi entendre, lorsquâelle est mise en concurrence avec les actions spĂ©ciales en garantie, quâil faut Ă©viter lâĂ©viction trop frĂ©quente dont elle est victime » dans lâanalyse des juges du fond. Mais avec le temps, semble Ă©merger des dĂ©cisions qui tranchent cette question de lâaction indemnitaire du fait du vice cachĂ© comme une voie dâharmonisation cohĂ©rente des principes ; un heureux retour vers les fondamentaux de la responsabilitĂ© civile et de la garantie des vices cachĂ©s. Il est en effet possible de percevoir, dans la formulation de lâautonomie de lâaction indemnitaire, un facteur de stabilisation ou de mise en cohĂ©rence du droit existant I. Mais pour remarquable quâelle soit, lâamorce de cette voie doit ĂȘtre affinĂ©e et se poursuivre car les deux rĂ©gimes, spĂ©cial et de droit commun, restent toujours marquĂ©s par des entrecroisements qui ont souvent attĂ©nuĂ© le particularisme du premier. Câest pour cette raison que, sâagissant des consĂ©quences ou rĂ©sultats de lâaction indemnitaire, lâĂ©volution entamĂ©e implique Ă©galement dâintĂ©grer la diffĂ©rence entre dâune part, le dispositif du rĂ©gime spĂ©cial empreint dâun pragmatisme protecteur2, et dâautre part, le rĂ©gime de la responsabilitĂ©, axĂ© vers la rĂ©paration des dommages ; la voie indemnitaire rĂ©orientant vĂ©ritablement la logique des actions spĂ©ciales II. I â Lâaction indemnitaire du fait dâun vice cachĂ©, une action en rĂ©alitĂ© conditionnĂ©e 4. On lâa dit, depuis quelques annĂ©es, Ă la question de savoir si lâacheteur a la facultĂ© dâexercer lâaction indemnitaire indĂ©pendamment de lâoption quâoffre lâarticle 1644 du Code civil action rĂ©dhibitoire qui consiste Ă restituer la chose acquise contre le prix payĂ© et lâaction estimatoire consistant, quant Ă elle, Ă la garder mĂȘme viciĂ©e en contrepartie de la restitution dâune partie du prix, la Cour de cassation rĂ©pond par lâaffirmative3. 5. Cette position apparaĂźt ainsi dans un arrĂȘt de la Cour de cassation rendu le 24 juin 2015 Ă propos dâune action exercĂ©e par le syndicat des copropriĂ©taires dâun immeuble. En lâespĂšce, une sociĂ©tĂ© avait achetĂ© en 2003 un immeuble quâelle a rĂ©novĂ© puis divisĂ© et vendu par lots de copropriĂ©tĂ©. Les actes de vente comportaient en annexe un rapport relatif Ă lâĂ©tat de la couverture. Ă la suite des dĂ©sordres apparus sur la toiture, le syndicat des copropriĂ©taires a, aprĂšs une expertise judiciaire, assignĂ© la sociĂ©tĂ© venderesse, son assureur et la sociĂ©tĂ© ayant Ă©tabli le rapport pour quâils soient tous dĂ©clarĂ©s solidairement responsables desdits dĂ©sordres. Saisie en appel, la cour dâappel de Paris dĂ©clare irrecevable cette demande du syndicat des copropriĂ©taires. Ce refus est opposĂ© en prenant appui sur la qualitĂ© du syndicat et la spĂ©cialitĂ© des actions sur le fondement de la garantie des vices cachĂ©s. La cour dâappel soutient en effet que si le syndicat a lâobligation dâassurer la sauvegarde et la conservation des parties communes de lâimmeuble dont fait partie la toiture, il nâest pas titulaire des actions rĂ©dhibitoire et estimatoire rĂ©servĂ©es aux acquĂ©reurs. Lâaction en garantie des vices cachĂ©s est une action qui trouve son origine dans les contrats de vente auxquels nâest pas partie le syndicat des copropriĂ©taires, une telle action visant Ă protĂ©ger les acquĂ©reurs qui en sont les seuls titulaires. Sur pourvoi, les juges de la Cour de cassation soutiennent un raisonnement tout autre lâaction en rĂ©paration du prĂ©judice subi du fait dâun vice cachĂ© nâest pas subordonnĂ©e Ă lâexercice dâune action rĂ©dhibitoire ou estimatoire et peut, par suite, ĂȘtre engagĂ©e de maniĂšre autonome ». Pour la Cour de cassation, le syndicat des copropriĂ©taires ayant qualitĂ© pour agir en vue de la sauvegarde des droits affĂ©rents Ă lâimmeuble a qualitĂ© pour exercer, contre le vendeur des lots, lâaction en rĂ©paration des dĂ©sordres affectant les parties communes de lâimmeuble vendu ». 6. La question de lâaction indemnitaire en prĂ©sence dâun vice cachĂ© semble dans cet arrĂȘt se complexifier par la qualitĂ© bien particuliĂšre du syndicat des copropriĂ©taires. Celui-ci nâest effectivement pas acquĂ©reur de la chose du moins pas directement dont il se plaint ; lâaction quâil exerce peut se trouver confrontĂ©e aux principes classiques de relativitĂ© et/ou de force obligatoire des obligations contractuelles4. Mais en vĂ©ritĂ©, il est possible de faire fi de ce contexte particulier de lâarrĂȘt pour deux raisons. Dâune part, dans lâadmission de lâaction indemnitaire du fait du vice cachĂ©, la Cour de cassation ne sâembarrasse pas toujours dâun fondement explicite. Dâautre part et surtout, les fondements avancĂ©s peuvent varier dâune dĂ©cision Ă une autre5. 7. Il est arrivĂ© cependant Ă la Cour de cassation, admettant cette existence concomitante des actions spĂ©ciales et de droit commun6, de donner explicitement un fondement qui peut, Ă notre avis, ouvrir la voie dâune stabilisation. Le raisonnement est adoptĂ© par la troisiĂšme chambre civile de la Cour de cassation dans une dĂ©cision7 qui combine habilement le droit spĂ©cial de la vente avec le droit commun. Les faits Ă lâorigine de lâarrĂȘt Ă©taient simples. Une personne avait acquis un immeuble dâune autre le 15 fĂ©vrier 2006 ; lâacquĂ©reur se rend compte de certains dĂ©sordres en effectuant des travaux de rĂ©novation. Il assigne sur le fondement de la garantie des vices cachĂ©s la venderesse. La pĂ©remption de lâinstance a Ă©tĂ© constatĂ©e et lâacquĂ©reur poursuit une nouvelle instance en demandant la rĂ©paration du prĂ©judice rĂ©sultant du coĂ»t de travaux et du prĂ©judice de jouissance, sur le fondement de lâarticle 1382 du Code civil pour rĂ©ticence dolosive. Mais saisie du litige, la cour dâappel dâAix-en-Provence rejette lâaction en responsabilitĂ© dĂ©lictuelle fondĂ©e sur le dol. Lâargumentation dĂ©veloppĂ©e par les juges dâappel semble limpide Lâaction en garantie des vices cachĂ©s constitue lâunique fondement susceptible dâĂȘtre invoquĂ© pour obtenir lâindemnisation des dĂ©sordres affectant la chose vendue et ayant la nature de vices rĂ©dhibitoires ». De plus, ajoutent-ils, les liens contractuels existant entre les parties excluent que la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle de lâune puisse ĂȘtre recherchĂ©e Ă raison dâune faute qui nâest pas extĂ©rieure au contrat puisquâil lui est fait reproche dâavoir tu des dĂ©sordres affectant lâimmeuble vendu. Cette cour conclut que lâacquĂ©reur ne peut exercer une action en responsabilitĂ© pour contourner lâimpossibilitĂ© dans laquelle il se trouve dâexercer lâaction en garantie des vices cachĂ©s, prescrite en raison de lâapplication du dĂ©lai de 2 ans de lâarticle 1648 du Code civil. Cette analyse nâa pas convaincu lâacquĂ©reur qui forme un pourvoi devant la Cour de cassation pour reprocher Ă la cour dâappel la violation des articles 11168 et 1382 anciens â devenus les articles 1137 et 1240 â et lâarticle 1641 du Code civil. Pour lâacheteur, contrairement Ă ce quâaffirme la cour dâappel, lâaction en garantie des vices cachĂ©s nâest pas exclusive de lâaction en responsabilitĂ© dĂ©lictuelle fondĂ©e sur le dol. Ce raisonnement est suivi par la Cour de cassation qui casse la dĂ©cision dâappel pour violation de la loi au visa des articles 1382 â devenu 1240 â et 1641 du Code civil. AprĂšs avoir rappelĂ© le contenu de ces textes, la Cour de cassation en dĂ©duit que lâaction en garantie Ă raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue nâest pas exclusive de lâaction en responsabilitĂ© dĂ©lictuelle fondĂ©e sur le dol ou la rĂ©ticence dolosive commis avant ou lors de la conclusion du contrat. 8. La solution retenue peut apparaĂźtre comme un simple rappel dâune position bien Ă©tablie. Mais il y a ici une prĂ©cision9 importante Ă propos de lâirruption de lâaction indemnitaire dans le champ de la garantie des vices cachĂ©s. La rĂ©ponse apportĂ©e mĂ©rite approbation, tant au regard du droit spĂ©cial de la vente que de celui du droit commun des contrats et/ou de la responsabilitĂ© dĂšs lors quâon rattache aussi clairement lâaction indemnitaire Ă sa source quâest la responsabilitĂ©. Il faut savoir que si lâautonomie de lâaction indemnitaire est souvent admise et affirmĂ©e par la jurisprudence, on a rarement aussi explicitement son fondement. Certes, on note lâexistence de solutions parcellaires en cette matiĂšre. La Cour de cassation avance ici le visa des articles 1382 â devenu 1240 â et 1641 du Code civil alors quâelle a, dans un autre arrĂȘt, fondĂ© la solution sur lâarticle 1645 du Code civil10. MalgrĂ© ce contexte incertain, il est possible de percevoir dans la solution retenue une racine importante car structurante quâon aurait tort dâignorer. 9. Contrairement Ă lâarrĂȘt de 2015 qui ne visait aucun texte, la dĂ©cision est, dans cet arrĂȘt de 2020, rendue au visa des articles 1382 â devenu 1240 â et 1641 du Code civil. Le visa de lâarticle 1641 du Code civil nâest pas un hasard ; la dĂ©marche manifeste ce balancement entre le jeu du terrain spĂ©cial de la garantie et celui des actions de droit commun en cette matiĂšre dâaction indemnitaire sur le fondement de la garantie. Lâinvocation de ce texte renvoie Ă lâidĂ©e que lâaction en indemnisation procĂšde de lâexistence dâun vice cachĂ©. En dâautres termes, des vices rĂ©pondant aux principes classiques de la garantie des vices ou dĂ©fauts cachĂ©s ou non apparents, lesquels, apparus, rendent la chose impropre Ă lâusage pour lequel elle a Ă©tĂ© acquise article 1641 du Code civil. 10. Mais il y a surtout lieu de revenir immĂ©diatement au premier texte visĂ© lâarticle 1382, devenu 1240, du Code civil. Câest un visa quâil faut en vĂ©ritĂ© regarder comme dĂ©terminant. En effet, pour ouvrir droit Ă lâaction indemnitaire, le vice cachĂ© doit en rĂ©alitĂ© rĂ©pondre Ă la dĂ©finition de lâarticle 1240 du Code civil il faut quâil coexiste avec un fait fautif. LâarrĂȘt ne se trompe pas lorsquâil Ă©voque dans lâadmission de lâaction en responsabilitĂ© admise explicitement le dol ou la rĂ©ticence dolosive commis » avant ou lors de la conclusion du contrat. Aussi est-il important de remettre au sein du caractĂšre autonome de lâaction en indemnisation son vĂ©ritable fondement un fait fautif. Câest une heureuse prĂ©cision que donne cet arrĂȘt. En visant lâarticle 1382, devenu 1240 du Code civil, qui donne son concours Ă lâarticle 1641, la Cour de cassation laisse entendre que lâaction en indemnisation du fait du vice suppose en rĂ©alitĂ© lâexistence dâun dol. Lâanalyse retenue permet ainsi de faire deux observations. 11. En premier lieu, lâautonomie de lâaction en indemnisation apparaĂźt artificielle lorsquâon laisse entendre lâexistence quasi systĂ©matique, au profit de lâacquĂ©reur insatisfait de la chose, dâun choix entre les actions spĂ©ciales et celles de droit commun. DĂšs lors, on cherche la solution Ă la question de lâexclusivitĂ© ou non des actions sur le fondement de la garantie des vices cachĂ©s de la chose en fixant lâadage specialia generalibus derogant. La question ainsi apprĂ©hendĂ©e, nul doute quâon aboutit inĂ©luctablement Ă la seule option quâoffre la rĂšgle spĂ©ciale de la vente lâaction estimatoire ou celle rĂ©dhibitoire selon le degrĂ© de compromission de lâusage. Face Ă ce rĂ©sultat, la tentation est grande dâouvrir la voie Ă dâautres actions. La force disciplinaire de lâadage ne peut en effet, Ă elle seule, stopper cet Ă©lan si on ne montre pas que la solution prend sa source dans la logique diffĂ©rente des actions en garantie et en responsabilitĂ©, dans le caractĂšre bien spĂ©cifique11 de leurs fonctions sur lesquelles lâempiĂ©tement par le juge ou le lĂ©gislateur qui les a instituĂ©es entraĂźne une perte de cohĂ©rence juridique. 12. La solution ici retenue invite alors Ă sâĂ©carter de ce rĂ©flexe classique pour reconnaĂźtre lâexistence conditionnelle de lâaction indemnitaire. Le caractĂšre autonome de lâaction indemnitaire exprime au fond lâidĂ©e dâun cumul ou dâune coexistence dâactions donnant par lĂ mĂȘme la possibilitĂ© dâun choix. La responsabilitĂ© qui naĂźt en cas de dol du vendeur nâest pas subsidiaire mais principale ; elle est Ă Ă©galitĂ© avec les autres actions sâagissant du choix que pourrait faire lâacquĂ©reur de la chose viciĂ©e. 13. En second lieu et dans une analyse plus attentive donc, affirmer, comme le font certaines dĂ©cisions, que lâacquĂ©reur a la facultĂ© dâexercer, sâil le prĂ©fĂšre de maniĂšre autonome, lâaction en dommages et intĂ©rĂȘts, pĂšche par une Ă©conomie certaine des mots. Lâaffirmation donne une image fausse dâune sorte dâĂ©quivalence12 des actions ou, plus prĂ©cisĂ©ment, de leurs conditions dâexercice alors quâen invoquant lâaction en rĂ©paration, lâacquĂ©reur doit en vĂ©ritĂ© Ă©tablir le fait fautif qui la rend possible. 14. Comme en droit commun, les conditions qui constituent la responsabilitĂ© doivent ainsi ĂȘtre rĂ©unies le prĂ©judice, la faute et le lien de causalitĂ© entre la faute invoquĂ©e et le prĂ©judice allĂ©guĂ© lâimputabilitĂ©. Or dans lâapprĂ©ciation de ces principes, il apparaĂźt que lâargumentation sur le terrain de la responsabilitĂ© nâautorise pas lâacquĂ©reur Ă invoquer la simple prĂ©sence dâun vice cachĂ© ou, si lâon prĂ©fĂšre, les consĂ©quences dommageables de celui-ci, pour rĂ©clamer une somme dâargent Ă titre de dommages et intĂ©rĂȘts. Il est nĂ©cessaire de dĂ©montrer que le vendeur a commis une faute. La prĂ©sence dâun vice ou dĂ©faut cachĂ© ne constitue pas le vendeur fautif dans la mesure oĂč il peut ne pas avoir cherchĂ© Ă tromper lâacquĂ©reur sur la qualitĂ© de la chose vendue ; sâil est fabricant, il a pu avoir mis en Ćuvre toutes les prĂ©cautions et rĂšgles requises dans la fabrication de la chose. DĂšs lors, il ne sera possible de retenir Ă son encontre une quelconque nĂ©gligence ou imprudence. Peut-ĂȘtre faut-il le rappeler le comportement du vendeur a beau avoir Ă©tĂ© juste, la lettre et lâesprit de la garantie en font un garant, quâil ait ou non connu le vice cachĂ©13. 15. Ainsi, lorsque lâacheteur se plaint des dĂ©sordres apparus de la chose qui en compromettent lâusage en regardant du cĂŽtĂ© de lâaction en rĂ©paration, il devient nĂ©cessaire dâaller plus loin que le simple mĂ©canisme pragmatique14 de la garantie, comme dans cette dĂ©cision, dâidentifier le dol ou la rĂ©ticence dolosive commis avant ou lors de la conclusion du contrat. Le raisonnement des auteurs anciens15 conforte cette position ces auteurs parlent souvent de la connaissance du vice par le vendeur. Ăcoutons lâun dâentre eux Si le vendeur est de mauvaise foi, lâacheteur pourrait aussi, sans exiger la rĂ©duction du prix, demander seulement des dommages et intĂ©rĂȘts correspondant au dommage subi par lui, en invoquant le droit commun des contrats ». Il est aussi possible16 de lire en ce sens lâarrĂȘt de 1933 qui affirme que le droit de demander, en cas de vices cachĂ©s de la chose vendue, soit la rĂ©solution de la vente, soit la rĂ©duction du prix, nâexclut pas, alors dâailleurs que le vendeur a eu connaissance du vice au moment de la vente, la facultĂ© pour lâacheteur dâen demander la rĂ©paration en conservant la chose, ou par voie dâĂ©quivalence, des dommages et intĂ©rĂȘts ; cette facultĂ© rĂ©sulte du principe mĂȘme du droit duquel sâest inspirĂ© lâarticle 1645 »17. Il apparaĂźt en tout cas que lâĂ©vocation de la mauvaise foi provoque nĂ©cessairement un glissement vers un raisonnement subjectif, le comportement dĂ©lictuel du vendeur. En fait, lâanalyse nâest plus exclusivement pĂ©trie par le mĂ©canisme strict de la garantie. Elle se nourrit dĂ©sormais du terreau des actions du droit commun. 16. En cas de mauvaise foi du vendeur, il y a comme un Ă©clatement des droits de lâacquĂ©reur ; celui-ci se voit ouvrir de nouvelles perspectives bien sĂ»r les actions offertes par la garantie, mais aussi la voie de la responsabilitĂ©18, voie ouverte par le comportement dĂ©lictuel du vendeur. Sans doute, lâacquĂ©reur qui a entre ses mains une chose atteinte dâun dĂ©faut cachĂ© cherchera le plus souvent Ă la rendre ; mais, en prĂ©sence dâun comportement dolosif du vendeur, il est tout aussi concevable que lâacquĂ©reur choisisse de ne rĂ©clamer que des dommages et intĂ©rĂȘts. 17. LâĂ©tendue des droits ouverts apparaĂźt ainsi bien large, le dol constituant Ă la fois un vice du consentement19 par le biais de lâerreur quâil provoque mais aussi un dĂ©lit. Le contractant peut demander la nullitĂ© du contrat ou lâallocation des dommages et intĂ©rĂȘts, ou encore exercer cumulativement les deux actions ou choisir librement la voie de la rĂ©duction du prix20. Câest sans doute la raison pour laquelle, dans la police des actions sur le fondement de la garantie et celles pour vices du consentement, on peine Ă fermer la voie du choix lorsquâil est question du dol. On le sait, la jurisprudence a fermĂ©, dans un arrĂȘt de la Cour de cassation rendu le 14 mai 1996, la voie du cumul dâactions en matiĂšre dâerreur en affirmant, aprĂšs des errements21, que la garantie des vices cachĂ©s constituant lâunique fondement possible de lâaction exercĂ©e, la cour dâappel nâavait pas Ă rechercher si [lâacquĂ©reur] pouvait prĂ©tendre Ă des dommages et intĂ©rĂȘts sur celui de lâerreur »22. Cette exclusion est parfois marquĂ©e dâambiguĂŻtĂ© dans certaines dĂ©cisions, mais il faut remarquer que la position de la jurisprudence est demeurĂ©e particuliĂšre sâagissant du dol oĂč elle admet le cumul dâactions23. Du reste, le droit issu de la nouvelle ordonnance du 10 fĂ©vrier 2016 permet dĂ©sormais Ă la partie lĂ©sĂ©e de demander rĂ©paration du dommage subi dans les conditions du droit commun de la responsabilitĂ© extracontractuelle article 1178 du Code civil, et ce, quelle que soit la cause de nullitĂ©. 18. En tout cas, face Ă cette pluralitĂ© dâactions, lâacquĂ©reur nâaura quâĂ exercer le choix qui lui semble pertinent pour son chemin juridique et judiciaire. Une derniĂšre prĂ©cision paraĂźt importante dans cette reconnaissance de lâaction indemnitaire. On lit parfois, Ă propos de lâaction indemnitaire, que si lâon veut ĂȘtre puriste, on peut toutefois considĂ©rer, avec les anciens auteurs24, [quâelle] est dĂ©tachĂ©e de lâarticle 1645 et constitue une sorte de complĂ©ment de lâaction estimatoire. De sorte que ⊠lâaction en indemnitĂ© ne serait pas âautonomeâ, mais une suite naturelle de la branche estimatoire de lâoption dont jouit lâacquĂ©reur »25. 19. Ă la vĂ©ritĂ©, lâaction en indemnitĂ© sur le fondement de la garantie est Ă la fois attachĂ©e Ă lâarticle 1645 du Code civil et dĂ©tachĂ©e de ce texte. Elle y est attachĂ©e de maniĂšre formelle car câest ce texte qui Ă©voque la mauvaise foi du vendeur, le dol de celui qui a vendu en toute connaissance de cause une chose viciĂ©e. Mais lorsque lâaction indemnitaire est observĂ©e sous le prisme du dol dans la formation du contrat, il peut ĂȘtre pertinent de se rĂ©fĂ©rer au principe gĂ©nĂ©ral de la responsabilitĂ© de lâarticle 1240 du Code civil26. La demande indemnitaire sur le fondement du vice cachĂ© est soumise Ă la preuve dâune faute le dol ; celle-ci a Ă©tĂ© commise avant ou lors de la conclusion du contrat ici la vente. On sâaperçoit en dĂ©finitive que le dol du vendeur fait, en quelque sorte, Ă©clater les limites strictes qui Ă©taient celles des actions en garantie pour placer le vendeur Ă la merci du droit commun notamment la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle27. 20. Toutefois, lorsque se pose la question des rĂ©sultats de lâaction indemnitaire Ă travers, cette fois, le prisme de lâexĂ©cution contractuelle, il faut revenir Ă lâarticle 1645 du Code civil qui rĂšgle la question de lâĂ©tendue des dommages et intĂ©rĂȘts dus en ce cas. Il ressort du texte que la responsabilitĂ© du vendeur pour dol rĂ©oriente Ă©galement le rĂ©sultat originaire des actions en garantie. sunday_morning/AdobeStock II â Lâapplication de la logique indemnitaire, une rĂ©orientation vĂ©ritable de la perspective des actions en garantie 21. La portĂ©e de lâĂ©ventualitĂ© dâun concours dâactions garantie et responsabilitĂ© de droit commun peut parfois tromper. La solution devient effectivement source dâinsĂ©curitĂ© juridique lorsquâon laisse croire que le vice ou le dĂ©faut cachĂ© de la chose ouvre droit Ă la rĂ©paration de tous les dommages, la garantie des vices cachĂ©s cristallisant ainsi toutes les insatisfactions et autres prĂ©tentions de lâacquĂ©reur relativement Ă la chose. Ă cet Ă©gard, il est heureux que la doctrine en appelle notamment Ă la suppression de lâobligation de sĂ©curitĂ©28. Pour revenir aux actions sur le fondement de la garantie, lâacquĂ©reur qui a entre ses mains une chose atteinte dâun dĂ©faut cachĂ© cherchera le plus souvent Ă la rendre mais en prĂ©sence dâune faute dolosive, il est tout aussi concevable que le crĂ©ancier choisisse de rĂ©clamer des dommages et intĂ©rĂȘts. Dans la logique de lâexĂ©cution contractuelle, le dol a pour effet de faire dĂ©border les consĂ©quences des actions en garantie pour laisser jouer les effets ordinaires dâinexĂ©cution des obligations, la responsabilitĂ© contractuelle29 notamment. LâacquĂ©reur qui intente lâaction en rĂ©paration des dommages subis du fait du vice vise lâobtention dâune indemnitĂ© nĂ©cessairement supĂ©rieure au simple remboursement du prix30. 22. Si on se place sur le terrain de lâexĂ©cution contractuelle, on fera appel Ă lâarticle 1645 du Code civil relatif Ă la garantie Si le vendeur connaissait les vices de la chose, il est tenu, outre la restitution du prix quâil en a reçu, de tous les dommages et intĂ©rĂȘts envers lâacheteur ». 23. Lâarticle parle bien dâun droit qui est donnĂ© Ă lâacquĂ©reur outre » celui dâobtenir la restitution du prix mais dans le cas bien particulier du dol. Les limites strictes des actions en garantie Ă©tant parfois mal comprises, on se met souvent Ă les bouger vers la rĂ©paration des dommages. Or les actions Ă©voquĂ©es celles indemnitaires et celles sur le fondement de la garantie appartiennent en rĂ©alitĂ© Ă des logiques fondamentalement diffĂ©rentes. 24. Des principes posĂ©s notamment31 par les articles 1645 et 1646 du Code civil, apparaĂźt la logique du mĂ©canisme de la garantie elle est centrĂ©e essentiellement sur le paiement32 et lâaffectation de lâusage Ă lâapparition des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose. Lâeffet restitutoire souvent ordonnĂ© dans le dĂ©nouement des actions sur son fondement constitue en rĂ©alitĂ© un ajustement du paiement. La moins-value engendrĂ©e par les dĂ©sordres qui affectent lâutilitĂ© ou lâusage de la chose est prise en compte en modĂ©rant la contre-prestation donnĂ©e pour lâavoir le prix. Le garant doit ainsi rendre, proportionnellement Ă la perte de valeur consĂ©cutive au dĂ©faut dâutilitĂ©, ce dont il sâest enrichi de trop ». Sauf intervention dâautres considĂ©rations, le prix reçu sert en principe de plafond aux prĂ©tentions qui pourraient ĂȘtre Ă©mises relativement Ă la chose. Il apparaĂźt ainsi que dans un tel systĂšme, le garant ne peut gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre tenu de reverser plus quâil nâa reçu. Comme le relĂšve la doctrine des anciens Ă juste titre, il nâest pas exact de dire que lâacheteur doit ĂȘtre rendu indemne de toute perte » lorsquâil exerce les actions sur le fondement de la garantie. Une telle consĂ©quence nâĂ©tant vraie que quand il a droit Ă des dommages et intĂ©rĂȘts »33. Ă propos de tels dommages et intĂ©rĂȘts justement, lâarticle 1645 du Code civil exige un dol du vendeur pour quâils soient dus. LâacquĂ©reur a droit Ă la rĂ©paration du prĂ©judice quâil subit34 lorsque le vendeur qui assume la charge de la garantie a vendu la chose en toute connaissance des dĂ©fauts lâaffectant. Dans ces conditions, la question de lâallocation de dommages et intĂ©rĂȘts pour un prĂ©judice » subi du fait dâun vice cachĂ© appelle une distinction claire. 25. Dâabord, lâobjectif de lâindemnisation ne doit pas ĂȘtre confondu avec celui de la restitution dâune partie du prix. Dans les deux cas, lâacquĂ©reur peut dĂ©cider de conserver le bien visĂ©. Cependant, si lâaction en rĂ©duction du prix ne permet quâune prise en considĂ©ration de la valeur moindre du bien vendu en consĂ©quence du vice cachĂ©, lâaction indemnitaire permet, quant Ă elle, de rĂ©parer le prĂ©judice subi par lâacquĂ©reur. Aussi, si lâacquĂ©reur invoque le prĂ©judice » dans la chose, câest-Ă -dire la perte purement Ă©conomique consistant en la moins-value de la chose du fait de lâaffectation de son utilitĂ©, il a droit Ă lâoption prĂ©vue par lâarticle 1644 du Code civil rendre la chose et se faire restituer le prix, ou la garder, si elle conserve pour lui une quelconque utilitĂ© et se satisfaire dâune revendication partielle du prix. 26. Ensuite, sâagissant du sort du prĂ©judice en quelque sorte extĂ©rieur Ă lâobjet, par exemple lorsque lâacquĂ©reur fait Ă©tat dâautres pertes subies dans ses biens Ă cause de lâaffectation de la chose, la rĂšgle est que ce prĂ©judice nâest pas pris en charge par le vendeur de bonne foi dans le systĂšme de la garantie. Les textes sur la garantie montrent en effet la construction dâun rĂ©gime essentiellement objectif et surtout pragmatique les restitutions de la chose et de sa contre-prestation. Le prix servant de quantum aux actions sur ce fondement, le vendeur qui ignorait les vices de la chose ne sera pas tenu au paiement de lâindemnitĂ© en rĂ©paration de tels dommages. 27. Mais il est possible de mentionner une analyse parfois avancĂ©e par la doctrine ancienne qui vient en complĂ©ment du rĂ©gime spĂ©cial ; lâapproche offre une indication qui nous semble pertinente pour rĂ©gler cette question en regard des risques liĂ©s Ă lâexĂ©cution. On dĂ©couvre dans lâanalyse professĂ©e une exploration du droit commun pour, en quelque sorte, restructurer la garantie en acceptant lâindemnisation ». 28. En principe, la solution Ă©noncĂ©e relativement au quantum des restitutions sur le fondement de la garantie devrait sâappliquer indistinctement Ă tous les vendeurs aussi bien aux professionnels de la vente quâĂ ceux qui ne se livrent quâexceptionnellement Ă cette opĂ©ration. Or il ressort de la doctrine de Pothier dont lâautoritĂ© est bien connue en cette matiĂšre une solution intĂ©ressante35 il sâagit de tenir compte de la qualitĂ© de professionnel36 du garant pour mettre Ă sa charge la compensation du dommage extrinsĂšque situĂ© dans le sillage des dĂ©fectuositĂ©s entraĂźnant la rĂ©pĂ©tition. Plus prĂ©cisĂ©ment, un tel dommage sera considĂ©rĂ© comme nĂ©cessairement prĂ©visible pour un homme de mĂ©tier »37. Le systĂšme Ă©tend la protection offerte Ă lâacquĂ©reur en imposant la prise en charge de tels dommages. Il y a lieu dâanticiper ici et maintenant une pensĂ©e qui pourrait surgir de lâadmission dâune telle solution la prise en charge dâun tel dommage ne conduit-elle pas, en dĂ©finitive, Ă la situation des dommages et intĂ©rĂȘts dus en cas de dol ? 29. La crainte dâune telle confusion doit en rĂ©alitĂ© ĂȘtre Ă©cartĂ©e. Il y a une limite qui joue dans la prise en charge des risques liĂ©s Ă lâexĂ©cution du contrat lorsque le vendeur est de bonne foi, câest-Ă -dire lorsquâil ignorait les vices et dĂ©fauts lesquels, rĂ©vĂ©lĂ©s, compromettent lâusage de la chose vendue. Cette limite est fondĂ©e sur la prĂ©visibilitĂ© inscrite au cĆur de lâancien article 114738 devenu le nouvel article 1231-3 du Code civil, Ă propos du quantum des dommages et intĂ©rĂȘts contractuels39. Sauf dol, auquel est assimilĂ©e la faute lourde40, le dĂ©biteur nâest tenu que des dommages et intĂ©rĂȘts qui ont Ă©tĂ© prĂ©vus ou qui pouvaient ĂȘtre prĂ©vus lors de la conclusion du contrat »41. Dans lâanalyse indiquĂ©e, lâincursion dans le droit commun amĂšne Ă dĂ©placer les limitations classiques des actions sur le fondement la garantie qui a dans sa ligne de mire la chose et le prix. Tenir compte de la qualitĂ© de professionnel conduit Ă Ă©tendre les limites de la prĂ©visibilitĂ© contractuelle. 30. Or, lâorientation est tout autre dans lâhypothĂšse du dol ; lâanalyse consiste plutĂŽt Ă retenir que la responsabilitĂ©42 qui naĂźt concerne non seulement la prise en charge du dommage prĂ©visible, mais aussi de celui qui est imprĂ©visible. LâacquĂ©reur a droit Ă la rĂ©paration intĂ©grale du dommage quâil subit du fait du vice de la chose qui Ă©tait connu du vendeur. Ce dernier se trouve dans ce cas exposĂ© au principe de la rĂ©paration intĂ©grale du droit commun de la responsabilitĂ© dans la mesure oĂč il sâagit avant tout de sanctionner un dĂ©lit dont le contrat nâa Ă©tĂ© que lâoccasion. 31. Au total, si lâheure est effectivement Ă la mise en cohĂ©rence des principes, le droit positif ne peut plus ignorer les logiques dâensemble qui structurent lâadmission de lâaction indemnitaire sur le fondement du vice cachĂ©. 32. En premier lieu, force est de constater quâen prĂ©sence dâun dol du vendeur, il y a inexorablement une rencontre avec le terrain du droit commun. Certes, le systĂšme originaire quâest la garantie ne disparaĂźt pas les actions spĂ©ciales sur le fondement de lâarticle 1644 du Code civil, câest-Ă -dire le choix de rendre la chose et de se faire restituer le prix, ou de garder la chose et de se faire rendre une partie du prix. Mais lâaction indemnitaire peut tout aussi bien ĂȘtre envisagĂ©e sur le fondement des articles 164143 et 1240 du Code civil voire sur le fondement de lâarticle 1137 du Code civil ou du seul article 1240 du Code civil. 33. Il est vrai que face Ă cette pluralitĂ© dâactions, la police des actions » construite par les tribunaux se rĂ©vĂšle parfois chancelante. La jurisprudence, amenĂ©e Ă insister sur lâautonomie de lâaction indemnitaire dans le sens dâaction distincte et indĂ©pendante des actions spĂ©ciales44, rejette parfois avec force le jeu Ă©ventuel de la responsabilitĂ©. En ce sens peut ĂȘtre lu un arrĂȘt soutenant que lâaction indemnitaire trouve son fondement non dans les rĂšgles de la responsabilitĂ© civile, contractuelle ou dĂ©lictuelle, mais dans lâobligation lĂ©gale propre au vendeur de garantir lâacquĂ©reur des vices cachĂ©s de la chose vendue »45. Lâaffirmation quelque peu hĂątive et pĂ©remptoire peut facilement ĂȘtre rattachĂ©e Ă lâĂ©lan dâextension des actions sur le fondement de la garantie. Il est surtout permis de se demander si elle ne fait pas fi des exigences lĂ©gales. Sur le strict plan des principes, on sâaperçoit que lâaction indemnitaire se dĂ©tourne de la garantie pour sanctionner le dol du vendeur ; le principe indemnitaire nâexiste quâexceptionnellement. 34. En second lieu et sâagissant de lâĂ©tendue des dommages et intĂ©rĂȘts, il reste nĂ©cessaire de poursuivre le chemin entamĂ©. On ne peut ignorer les logiques diffĂ©rentes qui orientent la garantie des vices cachĂ©s et la responsabilitĂ© pour dol. Lorsque le vendeur est de bonne foi, les actions spĂ©ciales sur le fondement de la garantie des vices cachĂ©s restent centrĂ©es sur les restitutions, Ă©ventuellement complĂ©tĂ©es par la prise en charge dâautres risques dâexĂ©cution. La question de la rĂ©paration intĂ©grale de dommages subis du fait du vice cachĂ© ne reçoit une rĂ©ponse positive quâĂ lâĂ©gard du vendeur de mauvaise foi ; lâassiette de la condamnation nâest plus dans ce cas les consĂ©quences limitĂ©es de la garantie mais la sanction du vendeur, tenu, outre la restitution du prix, de tous les dommages et intĂ©rĂȘts envers lâacheteur. 35. Le systĂšme de concours perçu entre les actions apparaĂźt ainsi comme une concurrence raisonnĂ©e, non une interdiction rigide dâinteractions, le droit spĂ©cial admettant potentiellement lâintervention du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral dĂšs lors que sont vĂ©ritablement rĂ©unies et Ă©tablies ses conditions. Il ne reste plus quâĂ formuler le vĆu que sâaffermisse et perdure la juste articulation entre les rĂ©gimes spĂ©ciaux et de droit commun, condition au fond nĂ©cessaire de leur survie fructueuse et pertinente dans lâenvironnement des actions relatives Ă la chose.
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